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Que se passe t-il avec le projet Ara de Google, ce smartphone modulable et dont les composants (certains) peuvent être échangés avec d’autres, en fonction des besoins des utilisateurs ? Depuis quelques semaines, Google ne semble plus trop savoir sur quel pied danser, a tel point que la communication autour de l’appareil (encore à l’état de prototype) est aujourd’hui totalement brouillée.
Le dérapage non contrôlé commence avec des rumeurs insistantes sur l’arrêt du projet, rumeurs finalement assez légitimes vu le silence de mort de l’équipe en charge d’Ara. Ce n’est que tout récemment qu’il y aura (enfin) une réaction officielle pour faire taire les rumeurs…mais aussi pour annoncer dans la foulée, ce qui ne rassure guère, que le test grandeur nature du projet qui devait être effectué en fin d’année à Puerto Rico est finalement repoussé en 2016 et ne concernera que des villes américaines.
No more electropermanent magnets. #ProjectAra #FailedTheDropTest
— Project Ara (@ProjectAra) 19 Août 2015
Alors que les spéculations redoublent concernant les véritables raisons de ce report, le compte Twitter du projet s’agite à nouveau et apporte une explication toute simple : les électro-aimants qui font tenir les modules entre eux manqueraient de puissance, ce que Google résume dans un hashtag qui va mettre le feu aux poudres, #FailedTheDropTest. Pas de chance pour Google, nombre de médias lisent toute de suite entre les lignes de cette information et la reportent de façon un peu plus spectaculaire, du genre « le smartphone Ara se briserait en plusieurs morceaux/modules en cas de choc« . Il n’en fallait pas plus pour que certains imaginent un utilisateur à quatre pattes et en train de chercher désespérément sur le trottoir le module photo 16 MPx de son smartphone Ara. L’apocalypse.
BTW #FailedTheDropTest was a joke. Didn’t fail. We have been configuring a new solution. It’s better too. #WorkingOnOurHumor — Project Ara (@ProjectAra) 20 Août 2015
Et voilà que le compte Twitter d’Ara affiche une nouvelle explication en guise d’énième coupe-feu sur le ton de « mais voyons, ah ah, il s’agissait bien sûr d’une bonne blague ! Les modules sont solidement fixés, tout va bien ». Et le pire est bien de constater que celui ou celle qui a envoyé ce message de justification – aussi peu crédible que certains billets de retard pour l’école – semble vraiment avoir cru que cela pouvait passer avec ce hashtag surréaliste, #WorkingOnOurHumor. Cela aurait pu être le cas (peut-être…) si le message en question ne se terminait pas par un aveu étrange dans le contexte: « nous avons configuré une nouvelle solution. C’est mieux maintenant« . D’accord Google, mais s’il a fallu faire un correctif, c’est donc bien qu’il y avait un réel problème et que donc ce n’était pas VRAIMENT une blague, n’est-ce pas ? Si l’on peut sourire de ces bourdes répétées, elles donnent quand même l’impression d’une communication partie en vrille, ce qui est plutôt inhabituel pour une société aussi expérimentée que Google…Quant au projet Ara, il va falloir faire plus d’efforts, et mieux, pour qu’on continue d’y croire…
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22 Nov. 2024 • 14:56
22 Nov. 2024 • 12:50
Je n’ai pas envie d’appartenir corps et âme à Google moi.