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4 ans après sa création, la société finlandaise Jolla est toujours debout, et a présenté en conference publique au MWC 2015 son second appareil sous l’OS mobile SailFish (sous base Meego). Suivant un premier essai sous la forme d’un smartphone (sorti en 2013), la tablette Jolla a dévoilé ses lignes épurées et élégantes, à l’image d’ailleurs de SailFish 2.0, un OS mobile qui fait un grand usage des gestures et des swipes , et qui commence – enfin – à abriter un éco-système solide de quelques milliers d’applications. Au cas où cela ne suffirait pas, il est d’ailleurs toujours possible de lancer des applications Android par le biais d’une sorte d’émulateur intégré.
Pour l’avoir vu tourner – et pu manipuler quelles instants la dernière tablette Jolla – je peux témoigner de la réactivité de l’interface et de l’impression de fluidité presque « liquide » qui s’en dégage, tant les passages de transition d’un élément d’interface à un autre se font de façon totalement transparente; un soucis du moindre détail qui rappelle vraiment le travail d’Apple avec iOS (même si les deux systèmes iOS et SailFish n’ont absolument rien à voir entre eux). La tablette a été financée sous la plateforme Indiegogo (ce qui semble indiquer que l’entreprise manque encore toujours de fonds malgré ses 4 années d’existence), mais les pré-commandes seraient déjà nombreuses si l’on en croit les représentants de Jolla présents sur le salon.
Techniquement parlant, la tablette Jolla affiche des spécifications très correctes : écran iPS 7,8 pouces de 330 ppi
en 2048 x 1536, un processeur Intel 4 coeurs, 32 à 64 GB de stockage, une batterie de 4450 mAh et un poids de seulement 384 grammes; Jolla ne joue pas la course à la puissance mais évite la faute de goût en n’affichant pas de réels points faibles.
Même si le désir de Jolla de faire exister un nouvel OS mobile a tout du pari fou, la force du groupe (composé d’anciens de Nokia au passage) réside peut-être dans ce qui semble être son principal défaut : proposer un tout nouvel OS dans un environnement totalement ultra-dominé par Android et iOS. C’est d’ailleurs ce que m’a expliqué en exergue l’un des représentants de Jolla, convaincu que le temps était peut-être venu pour un nouvel acteur de se faire une place, peut-être aidé par une forme de lassitude du grand public face à ce qui finit par ressembler à un paysage mobile (trop ?) uniforme.
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22 Nov. 2024 • 18:15
22 Nov. 2024 • 17:35
22 Nov. 2024 • 16:35
22 Nov. 2024 • 14:56
Donc effectivement cela est encore fait par une campagne participative, mais le marché semble quand même présent (18 000 contributeurs, ce qui reste loin des iOS et Android évidement)