TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Xiaomi est surnommé l’ « Apple chinois« , pas seulement pour sa propension à s’inspirer fortement des produits et des Keynotes du géant californien, mais aussi parce que la société chinoise est considérée comme l’une des rares à avoir mis sur pied un modèle économique lui permettant de se développer rapidement sur les marchés émergents (comme l‘Inde, même si il y a aujourd’hui un léger problème…), tout en arrivant à générer des profits substantiels malgré le faible prix de vente moyen de ses smartphones. Du moins était-ce ainsi que le Wall Street Journal, et d’autres analystes, décrivaient Xiaomi il y a seulement de cela un mois, avant que les limiers de Reuters ne s’aperçoivent que sur l’ensemble de l’année fiscale 2013 (qui se terminait au mois de septembre 2014 pour l’entreprise) , Xiaomi n’avait dégagé en tout et pour tout que 56 millions de dollars de bénéfices (près de 40 millions d’euros), très loin de la prévision du Wall Street Journal qui tablait sur…10 fois plus (560 millions) !
Des produits et même des Keynotes très inspirés des concurrents. Ici Steve J..heu, le patron de Xiami sur scène pour la présentation du MI 5
La marge opérationnelle de Xiaomi ne serait donc que de 2%, un chiffre qui place l’entreprise juste au dessus de la ligne de flottaison, et qui explique les prix canons pratiqués sur des produits à l’équipement moyen/haut de gamme). Sur la même période, Apple a affiché une marge opérationnelle de 28,5% (et ne parlons même pas de certains éditeurs de logiciels qui atteignent des marges de 50 à 80%). Le « miracle » Xiaomi n’en est donc pas un: l’entreprise croît surtout grâce à ses tarifs compressés au maximum, mais cela a bel et bien un impact négatif sur ses résultats économiques, même si la société évite au moins de passer dans le rouge comme nombre de ses concurrents sous Android.
En Chine, la rentabilité de Xiaomi est 150 fois inférieure à celle d’Apple…
Si cette marge et ces tous petits bénéfices sont bien sûr un énorme levier de croissance sur les marchés des BRICs, ils poseront forcément d’autres problèmes à moyen/long terme pour le numéro 3 mobile : comment investir, faire de la R&D à un niveau qui soit compétitif lorsqu’il ne reste que 56 millions annuels dans les caisses ? Xiaomi risque de ne jamais être autre chose qu’un assembleur de luxe (de composants conçus par d’autres) s’il ne parvient pas à dégager suffisamment de bénéfices pour investir. A moins que l’entreprise ne préfère continuer à s' »inspirer » du résultat de la R&D de certains concurrents, ce qui lui vaut aujourd’hui une interdiction de vente en Inde et les propos acerbes de Jonathan Ive, patron du design chez Apple. Passer à un modèle plus rémunérateur ne sera donc pas une affaire simple pour Xiaomi, dont l’explosion des ventes est le résultat direct de cette politique de vente à prix quasi-coûtant…
SOURCEappleinsider
Microsoft a déployé une mise à jour surprise pour la Xbox 360, visant à corriger un problème d’affichage des...
Elon Musk aurait licencié Omead Afshar, responsable de la fabrication et des opérations de Tesla en Amérique du Nord et en Europe,...
Depuis le jeudi 26 juin, les clients d’Uber Eats à Atlanta peuvent désormais choisir de se faire livrer par robots autonomes...
M3GAN 2.0 réalise un carton en salles, et forcément, un troisième opus est déjà prévu. Mais avant M3GAN 3.0, il...
Google a annoncé une mise à jour importante concernant son navigateur Chrome sur Android. À partir d’août 2025, Chrome ne...