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Interstellar n’a pas seulement l’ambition affichée de redéfinir les contours du film spatial; son réalisateur Christopher Nolan souhaitait aussi que la représentation de phénomènes astrophysiques d’ampleur, tels les trous noirs, soit la plus réalise possible. Nolan s’est donc attaché les services de Kip Thorne, un scientifique réputé, spécialiste entre autres des Trous de ver.

Thorne s’est donc retrouvé très vite à travailler avec l’équipe des effets spéciaux et numériques. Les données issues de ses propres travaux scientifiques ont été intégrés à un puissant logiciel de modélisation, à la façon d’un paramètrage complexe. Et ce qui est sorti des équations de Thorne et du logiciel d’imagerie a été un choc pour le scientifique, qui ne s’était encore jamais posé véritablement la question de la représentation d’un trou noir. L’image affichée par l’ordinateur n’avait en tout cas rien à voir avec l’imagerie d’Epinal classique sur les Trous noirs, (soit un gros trou …noir, avec les bras spiralés de toute la matière et de la lumière irrémédiablement attirée vers le centre).
La représentation du trou noir selon les données fournies par Thorne montre en effet un grand disque lumineux tout autour du tour noir, un disque issu des gaz qui se sont mis à tourner autour du noyau au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient de son centre. C’est l’extrême force de gravité du trou de ver qui va en quelque sort créer deux anneaux se croisant perpendiculairement. Fasciné par ce résultat inattendu, Nolan décida de garder le même « rendu » pour son film.
Kip Thorne n’a pas mis longtemps à comprendre que le trou noir généré par l’outil d’imagerie était sans aucun doute possible la représentation la plus proche, scientifiquement parlant, d’un véritable trou noir. Le scientifique décida même dans la foulée de produire deux articles sur le sujet, l’un pour la communauté scientifique, l’autre pour les infographistes désireux d’obtenir le même résultat sur leur logiciel Maya (ou autre). Cette incroyable « découverte » dans les coulisses d’un film hollywoodien apporte en tout cas la caution scientifique rêvée pour le film de Nolan, qui sur ce plan suit bel et bien les pas du 2001 de Kubrick, là encore réalisé en tenant compte des connaissances scientifiques du moment.
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