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Lenovo n’en finit pas de prendre du poids sur le marché informatique mondial. Après avoir assis sa domination sur les ventes de PC sous Windows, le géant chinois vient de finaliser son rachat de la branche serveur d’IBM (après avoir déjà « avalé » la marque « Thinkpad » il y a de cela quelques années).
Les serveurs x86 d’IBM basculent donc dans le giron de Lenovo, une opération qui devrait rester transparente pour l’utilisateur final. Lenovo attendait en fait le feu vert des autorités américaines pour terminer l’opération de rachat, une autorisation qui a été obtenue au mois d’août dernier.

Le montant global de la transaction s’élève à 2,1 milliards de dollars, et place Lenovo en géant du secteur, celui-ci pointant désormais à la troisième place de ce marché, derrière DELL et HP (mais devant Oracle). Sur le plan financier, les retombées de ce rachat devraient être importantes puisque Lenovo estime le chiffre d’affaire de la partie serveur aux alentours de 5 milliards de dollars sur un an, ce qui n’est bien sûr pas négligeable.
Pour autant, si IBM s’est débarrassé de la partie serveurs x86, cela ne signifie pas que Big Blue n’a plus de rôle à jouer dans ce secteur d’activité; IBM garde ainsi la main sur les mainframes System z, Flex Power, PureApplication ainsi que les PureData, soit en fait l’ensemble des technologies serveurs basées sur les PowerPC conçus par le groupe (et qui alimentent aussi les fameux « AS400 »). Le géant américain garde aussi la main sur des solutions de services Cloud pour serveurs, solutions qu’il devrait d’ailleurs proposer sur les machines de Lenovo.
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