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La plupart des très grosses entreprises de technologie ont des ressources qui leur sont spécifiques, et qui constituent en quelque sorte l’ADN ou ce que l’on appelle la marque de fabrique de la société en question. Prenez Microsoft, dont l’obstination à émerger sur le marché mobile ou à se consolider sur le marché de la console est constante, au risque d’engloutir des sommes folles jusqu’à ce que le but soit enfin atteint. Regardez encore Apple, qui préfère arriver bon dernier sur le marché des montres connectées plutôt que de sortir un produit peu finalisé; le « focus », le travail sur un produit fignolé jusqu’au moindre des détails, voilà ce qui caractérise Apple. Et Samsung, le numéro un mobile, qui suit gaillardement sa route en inondant de dizaines de références les marchés qu’il souhaite conquérir, une stratégie de la conquête par l’étouffement qui a fait ses preuve et continuera à le faire.
Considérez alors EA. Cette année, le premier éditeur de jeu au monde s’était déjà distingué en se confondant en excuses pour la sortie du très médiocre et attrape-nigaud Dungeon Keeper, un titre mobile qui aurait dû être l’hommage absolu du titre mythique sorti dans les années 90 et qui est devenu l’enfer incarné du freemium. Et si ce n’était que cela; mais les conditions de travail en interne, la sortie de jeux tellement buggés qu’on croirait participer à une phase bêta, tellement d’erreurs ou de décisions aberrantes qui auront permis à la société d’être élue pendant 3 ans d’affilée comme étant la pire entreprise américaine, devant tout de même des société comme Walmart ou Monsanto.
Le mépris de ses clients, voilà qui est peut-être la principale caractéristique d’EA, qui vient encore de démontrer son savoir faire en ce domaine en rendant les démos de ses jeux Xbox One payantes. Vous avez bien lu : EA vient de rendre payantes de simples démos de jeux. Le pire est bien que les tarifs appliqués correspondent au prix de très nombreux jeux complets sur la plateforme Steam. Il faut compter en effet sur 4,99 euros au minimum pour jouer à la démo de FIFA ou bien encore d’UFC. Et pour parfaire l’impression de grand n’importe quoi, la PS4 n’est pas touchée par ce phénomène.
Non seulement cette décision est absurde mais elle intervient en plus le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, pendant lequel la plupart des éditeurs proposent leurs titres en promo. Mais EA lui, le 4 juillet, nous propose ses démos payantes. En route vers un 4ème sacre de « Pire entreprise américaine » ?
Mise à jour : tout est revenu à la normale et EA a déclaré que tout ceci n’était qu’une erreur, ce qui nous paraît tout de même un peu gros (et surtout impossible au vu de la mise en place de cette « offre » payante qui ne peut pas avoir été mise en place par hasard) . Cela ressemble en fait à une grosse reculade face à la fronde des internautes.
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