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Les responsables spatiaux américains sont de plus en plus préoccupés par le vieillissement de la Station spatiale internationale (ISS), en particulier par le module russe PrK, qui ne cesse d’accumuler les pépins depuis 2019. Ce tunnel, qui relie le module Zvezda à un port d’amarrage, connait une augmentation significative de son taux de fuite, passant d’un demi-kilo d’atmosphère par jour en février à 1,7 kilos en avril. Malgré une enquête approfondie, ni les responsables russes ni les américains n’ont identifié la cause de la fuite, bien que les techniciens soupçonnent des problèmes avec les soudures internes ou externes. Le risque est suffisamment élevé pour que la NASA envisage de fermer définitivement l’écoutille du tunnel PrK si la situation s’aggrave, ce qui réduirait de quatre à trois le nombre de ports d’amarrage russes disponibles.
Depuis les premiers incidents, l’agence spatiale américaine a cherché à minimiser le problème dans ses déclarations publiques, notant par exemple que la fuite reste confinée au tunnel PrK. Cependant, un récent rapport de l’inspecteur général de la NASA confirme que ce souci de fissuration a atteint le niveau de risque le plus élevé dans le système de classification interne de la NASA ! Les discussions entre la NASA et Roscosmos à la mi-2024 ont mis en évidence des préoccupations toujours plus vives concernant le taux de fuite, bien que les deux agences ne se soient pas encore accordées sur le niveau du taux considéré comme inacceptable. Le Roscosmos reste confiant dans sa capacité à surveiller la situation et à fermer l’écoutille avant que la situation ne devienne critique, mais les deux agences reconnaissent que certaines incertitudes demeurent.
Ces préoccupations émergent alors que la NASA envisage déjà l’avenir de l’ISS, dont les opérations sont actuellement prévues jusqu’en 2028 (la NASA espère toutefois les prolonger jusqu’en 2030). L’agence travaille également à la transition de ses activités en orbite terrestre basse vers des stations spatiales privées, bien que la viabilité de ces stations d’ici 2030 reste incertaine. Prolonger la vie de l’ISS au-delà de 2030 nécessiterait un investissement très important, une coopération étendue avec la Russie malgré des relations extrêmement tendues depuis l’invasion de l’Ukraine, et un engagement ferme à faire face aux risques posés par le vieillissement des composants. La situation est rendue encore plus complexe à cause des nombreuses contraintes budgétaires, sans oublier les difficultés de la chaîne d’approvisionnement auxquels la NASA pourrait être confrontée dans les années à venir.
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