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La série The Acolyte continue d’enfoncer la franchise Star Wars dans les limbes. Après à peine 3 épisodes, The Acolyte récolte en effet un score de 84% auprès des critiques… mais d’à peine 15% auprès des fans de la franchise créée par George Lucas en 1977. 15%, c’est tout simplement le pire score pour une série Star Wars, battant même les pourtant très médiocres séries Le Livre de Boba Fett, Obi Wan ou Ashoka. The Acolyte avait pourtant l’avantage de raconter les origines fondatrices de l’ensemble de la saga – les évènements de la série se déroulant 87 ans avant La Menace Fantôme – un choix de temporalité qui sur le papier avait tout pour électriser les fans.
Plus inquiétant sans doute est l’écart gigantesque entre l’avis des critiques et celui du public (84% contre 15%). La plupart des critiques américains se sont souvent perdus en analyses hyper référencées pour « sauver » The Acolyte du naufrage, en passant généralement sous silence la médiocrité formelle de la série et ses tares filmiques évidentes. En France aussi certains ont choisi le même angle d’attaque (Captain Popcorn par exemple pour citer l’un des plus connus), comme si l’analyse du lore et de sa légitimité suffisait à faire oublier tout le reste : rien n’est dit alors sur l’acting catastrophiques des deux jumelles (épisode 3), sur les décors en carton pâte, les scènes d’action mal filmées, la mise en scène inexistante, la laideur de nombre de plans et pire que tout des dialogues ahurissants de bêtise. Dans ce naufrage de la critique, seuls les journalistes de Forbes et du magazine Rolling Stones semblent être restés lucides, Erik Kain de Forbes se demandant même comment la critique professionnelle pouvait se fourvoyer à ce point.
Il est vrai qu’adouber la série sous le seul prétexte que son lore et ses éléments scénaristiques sont « validés » par tel ou tel livre ou comics plus ou moins « canons » donne parfois l’impression d’un mépris involontaire pour la culture populaire, comme si cette dernière ne pouvait pas prétendre aux mêmes exigences artistiques que des oeuvres plus « auteurisantes ». Un peu comme si Spielberg ou Zemeckis n’avaient jamais existé et que l’art populaire et de pur divertissement n’avait pas de comptes à rendre à la grammaire du cinéma et à ce qui fait tout simplement un bon film ou une série pris comme objet artistique.
Que The Acolyte ressemble à ce point à un fan-film est en soi inquiétant, mais que certains critiques estiment que ce n’est pas si grave dès lors que des sources obscures sont respectées et que les cases DEI sont cochées en dit long sur l’état de la critique en général. Il est certes tout à fait détestable que les réactionnaires s’acharnent sur l’épisode 3 de The Acolyte pour la seule raison que l’on y montre une caste de « sorcières lesbiennes pré-jedi » ou que le cast soit diversifié (et alors ?), mais il est presqu’aussi fâcheux de vouloir sauver la série in fine pour la raison inverse, c’est à dire pour son positionnement progressiste et inclusif, en omettant encore une fois la quasi totalité de ses nombreux défauts formels. Pour peu que l’on ait encore un peu d’exigences artistiques, il sera toujours plus intéressant de regarder la dernière réalisation du néo-conservateur Clint Eastwood que la dernière bouse produite par Kathleen Kennedy, et ce quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur les idées politiques d’Eastwood. Il est donc « normal » de demander beaucoup plus, d’exiger même beaucoup plus… surtout pour une série Star Wars dont le budget global avoisine les 200 millions de dollars.
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12 Dec. 2024 • 16:14
12 Dec. 2024 • 15:03
12 Dec. 2024 • 14:49
Après certes, le meilleur reste The Mandalorian (normal vu que c’est Dave Filoni).
J’ai bien aimé pour l’instant (surtout l’épisode 3), mais les épisodes sont trop court je pense.