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Microsoft, Google, Amazon… 20 géants du numérique se sont engagés à lutter contre les contenus créés par intelligence artificielle visant à tromper les électeurs, alors des scrutins majeurs sont prévus dans plusieurs pays en 2024.

Exemple de deepfake
Ces entreprises, dont Meta, Microsoft, Google, OpenAI, TikTok et X (ex-Twitter), promettent de déployer des technologies pour contrer les contenus nuisibles générés par l’IA, dans un texte dévoilé en marge de la grande conférence de Munich sur la sécurité (MSC). Les groupes s’engagent notamment à travailler sur des outils permettant de repérer des contenus trompeurs créés par intelligence artificielle afin de les identifier comme tels pour les utilisateurs et les contrôler.
L’une des idées pour y parvenir serait d’apposer un tatouage numérique dans les vidéos générées par les outils d’IA développés par ces entreprises, invisible à l’œil nu, mais pouvant être détecté par une machine. « Toutes les solutions ont des limites », préviennent toutefois les signataires, parmi lesquels on retrouve aussi Adobe, LinkedIn, Amazon et IBM.
« Nous avons une responsabilité pour que ces outils ne deviennent pas des armes dans les élections », a expliqué Brad Smith, vice-président du conseil d’administration de Microsoft, qui a investi dans OpenAI, le créateur de ChatGPT.
Les géants du numérique sont pressés d’agir face à la propagation des deepfakes, alors que des scrutins majeurs sont prévus en 2024 partout dans le monde, notamment dans l’Union européenne, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Inde et en Russie. « Avec autant d’élections importantes qui ont lieu cette année, il est essentiel que nous fassions ce que nous pouvons pour éviter que les gens soient trompés par le contenu généré par l’IA », a déclaré Nick Clegg, responsable de Meta.
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