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Après avoir recruté « en deçà des besoins » ces dernières années, la filière numérique de l’État « va devoir faire face dans les cinq prochaines années à un effort de rattrapage considérable », souligne un rapport rédigé par les services du ministère de l’Économie.
Communiqué à l’AFP en marge du salon VivaTech à Paris, le document plaide pour que l’État recrute 2 500 experts du numérique chaque année, soit 50% de plus qu’actuellement. C’est seulement à cette condition que la France « pourra conserver la maîtrise de son activité numérique », largement externalisée. À l’heure actuelle, l’État emploie 21 000 experts du numérique dans des emplois civils, le ministère des Armées comptant pour sa part 28 000 spécialistes.
Selon l’IGF et le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, coauteurs du rapport, l’ensemble des achats de l’État de prestations dans le domaine informatique et télécom représente 3,2 milliards d’euros en 2021. Au cours des quatre dernières années, ces achats ont augmenté au rythme moyen de 12% par an, selon le ministère.
Si « le recours par l’État à des prestations intellectuelles informatiques n’est pas en soi une pratique anormale », les auteurs du rapport déplorent l’absence de doctrine « précise et opérationnelle » des pouvoirs publics en matière d’externalisation. Or, « la mission estime qu’en moyenne, recourir à un prestataire est plus coûteux d’au moins 20% pour l’État que le recrutement d’un agent disposant des mêmes compétences ». D’où son appel à réinternaliser les compétences, bien que l’État y soit « mal préparé » avec son image « peu avantageuse » d’employeur numérique et ses pratiques de fidélisation des agents accusant « un fort retard par rapport au privé ».
Les services du ministère de l’Économie fixent donc cinq objectifs à l’État pour l’aider à recruter : la simplification du recrutement, la fluidification des parcours professionnels des spécialistes du numérique ou la création de centres de compétences. Autres recommandations : mieux attirer les jeunes en quête d’un premier emploi dans le numérique, via les stages, les bourses ou les alternances, et offrir de meilleures conditions de travail aux agents recrutés, par exemple en matière d’équipement ou d’organisation.
Présent hier à VivaTech, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini s’est engagé à « traduire en actes » ces recommandations « décisives ».
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