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C’était l’occasion d’enfoncer le clou face à un concurrent Xbox un peu en délicatesse depuis l’epic fail Redfall : le PlayStation Showcase devait tout défoncer, avec des annonces de grosses exclusivités first party en provenance des studios Santa Monica, Naughty Dogs ou autres, et au final… ce Showcase a pris rapidement des airs de State of Play trainant en longueur, avec à peine trois jeux first party présentés dont un (Marathon) qui sera disponible aussi sur Xbox Series, des jeux-service en pagaille (voire GaaS) et surtout une pléthore d’annonces de titres indés ou AAA… mais presque tous multiplateformes ! Quant au PSVR 2, les annonces étaient bien faibles hormis le mode VR de RE4, et surtout, pas un seul jeu VR des PlayStation Studios. Il y avait sans doute mieux comme façon de soutenir le PSVR 2.
Allez, on voit ça d’un peu plus près pour chaque catégorie de jeux avec un petit bilan en insert :
On le sait, Sony souhaite inonder son catalogue de jeux services rentables sur la durée, et cela s’est bien vu durant ce PlayStation Showcase, qui a mis temporairement un terme à l’hégémonie du genre solo narratif : Square Enix a ainsi présenté Foamstars, une pâle copie de Splatoon mais avec de la mousse colorée à la place de la peinture (et une DA vraiment peu reluisante) ; Haven, le studio de Jade Raymond (propriété de PlayStation) a dévoilé Fairgame$, un battle royale prévu pour PS5 et PC (sans date de sortie), Bungie a boosté notre nostalgie de vieux gamer avec Marathon, un FPS multijoueurs et multiplateformes au design léché qui reprend donc le nom d’un des tous premiers FPS de l’histoire du JV ; le studio a aussi dégoupillé Destiny 2: The Final Shape (dernier chapitre de la saga Light & Darkness) ; enfin, Helldivers 2 nous rejoue Starship Troopers via un FPS multijoueurs et à priori coopératif. On notera qu’hormis Foamstars, aucun de ces jeux-services ne montrait du gameplay.
Cette catégorie de titres était plus représentée qu’à l’habitude, surtout dans une conférence PlayStation. Nova Chen (Abzu, Journey, The Pathless) nous revient avec Sword of the Sea, qui semble faire un mixe de ses anciens jeux ; le superbe Neva était sans doute la plus belle claque du Showcase en terme de direction artistique (pas trop difficile au milieu de tous ces jeux de flingue) ; Cat Quest : Pirates of the Purribean poursuit la formule Cat Quest avec des graphismes toujours aussi mignons ; The Plucky Squire impressionne par sa créativité et son parfum d’enfance ; Ultros fait penser à un Dead Cells sous acide (superbe) ; la DA de Revenant Hill est la dernière création des développeurs de Night in the Woods ; et enfin, Teardown ressemble beaucoup à un Minecraft tout en voxels et orienté action.
C’est peu dire que Sony peine à démontrer qu’il soutient réellement son PSVR 2. Pas UN jeu des PlayStation Studios n’a en effet été présenté pour le casque, et il a fallu se rabattre sur des annonces assez anodines comme la playlist du groupe Queen pour Beat Saber, une floppée de FPS (Synapse, Arizona Sunshine 2, Cross Fire Sierra Squad), et heureusement l’annonce attendue du mode VR de RE4. C’est peu, c’est trop peu, et ce n’est pas de cette façon que le PSVR 2 élargira sa (faible) base de joueurs.
Beaucoup de titres AA et AA ont été dévoilés lors de ce PlayStation Showcase, mais là encore, hormis Final Fantasy XVI et le très prometteur Phantom Blade 0 (que l’on croirait développé par From Software), tous ces jeux ou presque sont en fait multiplateformes, de Street Fighter 6 au remaster de MGS 3 en passant par Alan Wake 2, Dragon’s Dogma, Assassin’s Creed Mirage (sortie le 12 octobre prochain) ou The Talos Principle 2, une situation que n’a pas manqué de rappeler Xbox avec un peu de fiel en bouche :
What a good looking group 😎 pic.twitter.com/eDZo8vTXtB
— Xbox (@Xbox) May 24, 2023
Le PlayStation Showcase s’est fini sur une longue séquence de gameplay de Spider-Man 2, un gros AAA d’Insomniac Games qui n’a toujours pas de date de sortie hormis un vague « 2023 ». L’absence d’une date s’explique peut-être par l’état d’avancement du jeu, car si la séquence était spectaculaire, ce n’était pas toujours « fou fou » techniquement parlant, avec des textures de bâtiments souvent approximatives, un rendu de la combinaison du symbiote franchement plastique (idem pour la combi de Morales du reste) et des effets d’eau ou d’explosion à peine dignes d’une PS4. Visuellement, on est plus proche d’un Spidey 1.5 (et encore) que d’une mouture exclusivement pensée et développée pour la PS5. Cette séquence permettait aussi de faire la connaissance de deux méchants du jeu, Kraven le Chasseur, et le Lézard (Docteur Connors en civil).
Oui, où étaient passés les Wolverines, Death Stranding 2, The Last of Us multijoueurs, le prochain Santa Monica, sans compter quelques surprises à même de réjouir le joueur PlayStation habitué aux annonces ronflantes ? En l’état, le PlayStation Showcase semble avoir confirmé que Sony ne gère pas toujours ses studios comme une horloge. Après le désert 2022 côté Xbox, PlayStation n’est pas loin de sentir le souffle du vent en 2023 : s’il n’y avait pas Spidey 2 et le joli chèque à Square pour FF XVI, l’année serait tout de même bien tristounette côté PlayStation. Alors certes, Redfall fait pitié en face, mais à priori, l’année 2023 de Xbox devrait tout de même se solder par une beau catalogue de titres first party ou third party exclusifs (Hi-Fi Rush, Planet of Lana, Forza Motorsports, Starfield, Replaced, Stalker 2). Le pire est bien ici que Sony n’offre pas plus de visibilité pour les années qui viennent, et ouvre du même coup un boulevard à Xbox qui pourrait profiter de son propre Showcase du 11 juin pour dévoiler, enfin, ses gros AAA en projets.
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21 Nov. 2024 • 20:09
21 Nov. 2024 • 18:56
21 Nov. 2024 • 18:44
On n’a pas vu le même trailer…
Quand aux effets de lumière et la gestion de la physique, c’est tout simplement bluffant.
Après oui, le jeu en lui même reprend les mêmes codes, gameplay, que le premier.
C’est le cas pour un certain TOTK sorti il y a peu, et ça ne l’empêche pas d’être une master calss
L’évolution technique n’est pas du tout évidente avec ce qui a été montré lors du showcase et les effets lumineux étaient déjà très maitrisés. Ceci étant vous avez bien raison de signifier que la technique ne fait pas tout… sauf que Zelda (votre exemple) repose énormément sur ses mécaniques de gameplay alors que Spider-Man est un jeu pop corn qui doit en mettre plein les yeux, avec de longues phases en QTE. .