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Une cyberattaque de hackers pro-russes a visé les sites Internet de plusieurs mairies françaises, dont celle de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) qui a porté plainte.

Les hackeurs ont visé la société de services informatiques Abtel, installée à Nîmes, qui héberge le site de Bry-sur-Marne et celui de plusieurs autres mairies, notamment Juziers dans les Yvelines et Ambérieu-en-Bugey dans l’Ain. Les hackeurs ont diffusé en cyrillique sur le site de Bry-sur-Marne des messages « Respectez la Russie ! Sinon nous continuerons à vous faire la guerre ».
🚨SITE INTERNET VILLE DE BRY-SUR-MARNE PIRATÉ🚨
"Respectez la Russie ! Sinon, nous continuerons à vous faire la guerre."
Le site officiel de Bry-sur-Marne s'est fait piraté, affichant un message pro-Russe en Russe 🇷🇺 ⤵️1/2 pic.twitter.com/l2em9elK3p
— Charles Aslangul (@CharlesAslangul) April 29, 2023
Selon Jean-Philippe Navarro, dirigeant d’Abtel, 45 sites Internet ont été touchés le week-end dernier par la cyberattaque, sur environ 1 000 sites hébergés par la société. Ces sites, dont une trentaine de mairies, utilisaient le même système de gestion de contenus développé par une agence Web reprise par Abtel il y a six ans.
« Ce système relativement performant à l’époque ne l’est plus aujourd’hui, il n’y a pas de correction des failles de sécurité. On a prévenu les clients il y a plusieurs mois, voire années, que les risques étaient importants, mais refaire un site à partir de zéro représente un budget non négligeable », a expliqué Jean-Philippe Navarro à l’AFP. Actuellement, la moitié des sites touchés a été restaurée sur une version antérieure.
« On est sur la brèche, on supprime les fichiers malveillants », a-t-il ajouté. Mais toutes les mairies ne souhaitent pas s’acquitter du forfait de remise en service, d’environ 200 euros. L’hébergeur réfléchit aussi à des solutions pour prévenir de futures attaques.
Charles Aslangul, maire de Bry-sur-Marne, a déposé plainte contre X au commissariat de Nogent-sur-Marne pour accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données et altération ou modification de ce dernier. Ce délit est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
D’autre part, la section de lutte contre la cybercriminalité de Paris est chargée de l’enquête.
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