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Microsoft a défendu aujourd’hui à Bruxelles son projet de rachat d’Activision Blizzard pour un montant de près de 69 milliards de dollars. C’est pour l’instant compliqué, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l’Union européenne.
Récemment, le régulateur britannique a rendu ses conclusions provisoires et a déclaré que l’accord pourrait nuire considérablement à la concurrence et au choix des consommateurs.
Brad Smith, président de Microsoft, a déclaré à Bruxelles qu’il espérait que les régulateurs, y compris l’autorité britannique de la concurrence et des marchés, considèrent l’accord comme une « opportunité d’apporter ce jeu à 150 millions de personnes supplémentaires, ce qui sera bénéfique pour les consommateurs ».
Il a rejeté toute demande visant à ce que Microsoft vende des jeux à succès comme Call Of Duty en échange, affirmant que cela ne serait « ni faisable ni réaliste ». Le président a toutefois déclaré qu’il était « plus optimiste quant aux chances de conclure cet accord ce soir qu’il y a 24 heures, non pas en raison de ce qui s’est passé dans la salle d’audience, mais grâce à deux accords ».
Le premier accord a été annoncé dans la journée, il concerne Nintendo. Microsoft s’engage à proposer Call of Duty sur les consoles de Nintendo pendant 10 ans. Le second accord a été annoncé ce soir avec Nvidia pour proposer les jeux Xbox PC sur le service de cloud gaming GeForce Now.
De son côté, Sony s’oppose fermement à cet accord, mais Brad Smith a déclaré que Microsoft était prêt à convenir d’une solution pour apaiser les inquiétudes de Sony. « Je suis prêt à signer », a-t-il déclaré en assurant être prêt à s’asseoir avec Sony pour dialoguer afin de trouver un accord.
Brad Smith est venu à Bruxelles avec plusieurs responsables de Microsoft pour une audience à huis clos au cours de laquelle il a cherché à convaincre les régulateurs antitrust de l’UE d’approuver l’accord avec Activision. La Commission européenne a souligné que l’enquête était toujours en cours et a déclaré qu’elle ne ferait aucun commentaire sur l’audition. Elle doit prendre une décision pour le 23 mars, terme d’une période de 90 jours pour son enquête approfondie.
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