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L’actuel déploiement de la fibre optique en France est au ralenti et cela inquiète Laure de la Raudière, la présidente de l’autorité des télécoms (Arcep). Cela concerne plusieurs zones du pays.
Il y a un ralentissement « inquiétant du rythme de déploiement de la fibre dans les zones moyennement denses (Amii) et les zones denses », a expliqué la présidente de l’Arcep. Les opérateurs ont reporté leurs efforts d’investissements dans les territoires les moins denses (RIP), portés par les collectivités locales. Mais sans une couverture complète des abonnés par la fibre, il n’y aura pas d’arrêt du réseau cuivre, comme le note Le Figaro.
Orange a déjà annoncé la fin progressive du cuivre, dont dépendent notamment les abonnés ADSL. La commercialisation des services liés au cuivre s’arrêtera en 2026. Dès 2030, le réseau sera (normalement) décommissionné. Il faudra donc essentiellement compter sur la fibre.
« L’Arcep valide les lots de fermeture du réseau cuivre. Nous pourrions demander à Orange de ne pas fermer sur certains lots s’ils n’étaient pas suffisamment couverts pas la fibre », fait savoir la présidente de l’Arcep. Dans le même temps, l’opérateur historique a fait de la fermeture du réseau cuivre une de ses priorités, notamment pour des questions de coûts. En effet, moins il y a d’abonnés à l’ADSL, plus le coût d’entretien par abonné grimpe. D’autre part, maintenir deux réseaux fixes en fonction est tout sauf positif d’un point de vue écologique, d’autant que le cuivre est au moins trois fois plus gourmand en électricité que la fibre.
« Pour fermer le cuivre il faut un réseau fibre bien construit et bien exploité », insiste Laure de la Raudière. L’Arcep estime que 2% des lignes fibre déployées ont un taux d’incidents plus élevé que la moyenne. Pourtant, les acteurs de la filière se sont engagés à effectuer les travaux nécessaires à une remise en état des réseaux.
Les reprises d’installations existantes viennent s’ajouter aux déploiements et aux branchements de nouveaux clients qui se poursuivent. « 50% des abonnés au fixe sont passés à la fibre, cela signifie qu’il en reste encore 50% à installer », rappelle Laure de la Raudière. « Et ensuite, il faudra gérer les clients qui changeront d’opérateur ». Des plans d’action devront donc être mis en place, pour garantir la bonne facture du réseau. « Les sous-traitants qui travaillent pour les opérateurs doivent aussi avoir les moyens de réaliser des travaux dans de bonnes conditions de sécurité, en garantissant la qualité de l’exploitation. Cela soulève la question du partage de la valeur entre sous-traitants et donneurs d’ordre », ajoute la présidente de l’Arcep, qui mise sur la mise en place d’une labélisation des sous-traitants.
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