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Toujours vaillant après 10 ans de bons et loyaux services le rover Curiosity continue d’arpenter le sol martien à la recherche d’échantillons susceptibles d’éveiller la curiosité des scientifiques (Curiosity, curiosité, bof…). Et il semble bien que l’une des dernière collectes d’échantillon ait tenu ses promesses. Après analyse de 24 échantillons en provenance du cratère Gale, les scientifiques de la NASA sont arrivés à la conclusion que les morceaux de roche récupérés affichent une signature qui, sur Terre, serait qualifiée de…biologique !
Dans le détail, certaines des échantillons récupérés affichent des compositions en isotopes du carbone 13 qui sortent largement de l’habituel. Ces débris de roches sont en effet très pauvres en carbone 13, ce qui sur Terre est la signature d’une activité biologique, généralement de type microbienne. Les chercheurs de la NASA savent bien que Mars n’est pas la Terre cependant, et s’apprêtent déjà à évaluer des scénarios « non conventionnels » qui élimineraient l’hypothèse biologiques.
L’un de ces scénarios fait l’hypothèse que la faible teneur en carbone pourrait résulter du passage d’un nuage moléculaire galactique. Ce n’est pas le scénario le plus probable étant donné que le phénomène ne se produirait que tous les 200 millions d’années et qu’il faudrait en sus que Mars ait été principalement formé de glaciers au moment du passage du nuage. En outre, les analyses du sol martien n’indiquent pas que Mars ait été un jour une boule de glace ou parsemé de glaciers sur une grande partie de sa surface.
Reste donc aussi l’hypothèse d’une biologie extra-terrestre, qui après tout demande à être évaluée à parité avec les autres sachant que selon l’approche scientifique, cette approche n’est pas farfelue EN SOI (le biotope Terrestre en est la preuve la plus éclatante). Les scientifiques envisagent donc que les signatures particulières trouvées sur Mars puissent résulter de l’activité de micro-organismes de surface qui auraient libéré du méthane. Le rayonnement UV aurait pu alors convertir ce méthane en molécules plus grandes qui seraient retombées sur la surface de Mars.
La NASA espère désormais que les prochains échantillons pourront apporter d’autres éléments permettant de trancher entre l’ensemble de ces scénarios.
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