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Orange a discuté avec l’opérateur britannique Vodafone pour trouver un accord en vue d’une fusion. Mais ce projet n’est pas allé jusqu’au bout suite à une requête de l’État français, selon les informations de BFM Business.
Il y a eu des discussions entre Orange et Vodafone qui ont duré plus de six mois (entre l’été 2020 et début 2021), et ce au plus haut niveau des deux entreprises. Stéphane Richard, qui quittera ses fonctions de PDG d’Orange à la fin du mois, participait aux réunions. Les deux opérateurs réfléchissaient à une fusion entre égaux afin qu’elle soit acceptée politiquement.
Un projet avec Vodafone avait l’avantage d’être très complémentaire sur les implantations géographiques. Il est parmi les leaders en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et en Hongrie. De son côté, Orange est fort en France, en Belgique, en Pologne et en Roumanie. L’Espagne est le seul pays où les deux opérateurs se seraient heurtés à des problèmes de concurrence alors qu’Orange est deuxième et Vodafone troisième, derrière l’opérateur historique Telefónica.
Un autre atout de taille pour les deux groupes est l’Afrique. Orange est leader dans 18 pays d’Afrique francophone (Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun…) et Vodafone dans huit pays anglophones comme en Afrique du Sud et au Kenya.
Les discussions se sont poursuivies pendant plusieurs mois car les deux groupes ont planché sur plusieurs schémas capitalistiques. D’abord un rapprochement global des deux opérateurs. Mais il se heurtait à des problèmes de gouvernance entre les intérêts français et anglais. Et la cotation du futur groupe à Londres aurait créé de lourdes contraintes juridiques. D’autre part, Orange et Vodafone ont réfléchi à un plan B : des fiançailles plutôt qu’un mariage. Cela aurait consisté à fusionner leurs filiales d’opérateurs en Afrique.
Au vu de la situation, Orange a approché l’État pour lui évoquer ses discussions avec Vodafone en vue d’une fusion. Mais l’État, actionnaire à 23% d’Orange, a rapidement stoppé le projet. Il ne voulait pas que le siège social d’Orange quitte la France pour Londres. Une alternative aurait été d’avoir un siège dans un pays considéré neutre, à savoir les Pays-Bas.
Un autre problème était le cas de Stéphane Richard. Le PDG d’Orange était impliqué dans le procès de l’affaire Tapie. L’État ne voulait pas valider un tel projet avant le verdict. Celui-ci est récemment tombé et Stéphane Richard a été condamné à un an de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende.
Avant Vodafone, Stéphane Richard et Orange avaient tenté une fusion avec Deutsche Telekom. Les discussions avec l’opérateur allemand ont eu lieu entre 2014 et 2016, mais chaque opérateur est finalement resté dans son coin.
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