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L’agence de recherche et de développement du département de la Défense étatsunienne (DARPA) est actuellement en train de concevoir des missiles nucléaires hypersoniques dont la vitesse pourrait atteindre les 1 600 km en moins de 30 minutes. Toutefois, un physicien du MIT a récemment publié une étude dans la revue Science & Global Security qui affirme que ces missiles n’ont rien de révolutionnaire ni même d’innovant et que ces travaux ne sont, en réalité, que des moyens d’attirer des financements.
Les missiles sur lesquels se penchent les États-Unis, baptisés missiles OpFires, devraient faire l’objet de tests à partir de 2022. Certains chercheurs vantent effectivement leurs performances. Apparemment, on pourrait tirer une fusée dans les airs sans que celle-ci ne quitte l’atmosphère, comme à la manière des missiles balistiques.
La fusée traversera alors l’atmosphère à Mach 5, soit 6.174 kilomètres à l’heure, ce qui équivaut à cinq fois la vitesse du son. Une fois la cible atteinte, la fusée va expédier le missile à une vitesse similaire.
Justement, outre ces missiles hypersoniques, la DARPA travaillerait aussi sur des fusées miniatures pour embarquer ces missiles.
En effet, un physicien du MIT, David Wright, ne partage pas du tout la vision des chercheurs qui affirment que les missiles OpFires sont un concept révolutionnaire. Dans une étude traitant spécifiquement du sujet, David Wright a expliqué que les performances annoncées sont exagérées.
Il affirme effectivement que ses simulations informatiques ont démontré que les missiles hypersoniques se déplacent en réalité plus lentement que les missiles balistiques. De plus, au niveau stratégique, ces missiles seraient détectables par les satellites ennemis durant la majeure partie de leur temps de vol, même si les chercheurs affirment qu’avec leur « rapidité », ces missiles arriveraient tellement vite que l’ennemi ne pourrait ni les intercepter ni se préparer à l’impact.
David Wright soutient ainsi que ce projet de missiles OpFires ne vise qu’à attirer les financements. Toutefois, le Pentagone a déclaré (via le New York Times ) que l’étude du physicien était biaisée et que ses données sont obsolètes. Néanmoins, le département de la Défense n’a pas apporté plus d’explications pour autant.
Quoiqu’il en soit, déjà en 2020, le budget du Pentagone s’est élevé à 3,2 milliards de dollars pour la recherche sur les armes hypersoniques, une hausse de 600 millions de dollars par rapport à 2019. En tout cas, l’analyste nucléaire James M.Acton, auprès du Carnegie Endowment for International Peace a déclaré que l’analyse de David Wright est sérieux, crédible et important.
Toutefois, le porte-parole en chef de la DARPA, Jared Adams, a déclaré que ces technologies hypersoniques sont un sujet confidentiel et que l’agence n’est pas libre d’en discuter publiquement. Pour information, l’armée américaine étudie actuellement une demi-douzaine d’armes hypersoniques.
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Je ne suis pas partisant du nucléaire , il y a tellement a faire avec le bactériologique , décimer un continent entier , c’est magnifique n’est pas , on appelle ça… le ‘progrès’ il me semble.