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Alors que la Nouvelle-Zélande refuse toujours de l’extrader vers le territoire américain, Kim Dotcom, fondateur du site de téléchargement Megaupload a annoncé jeudi dans un entretien à Wired qu’il préparait son comeback avec un service de stockage conçu pour éviter que l’histoire se répète. Il révèle les premiers détails concrets sur le fonctionnement de «Mega», qui doit être lancé prochainement.
A l’heure actuelle, quand un hébergeur sait qu’un fichier est illégal, il a pour mission de le retirer, sous peine de s’exposer à des poursuites. Cet angle d’attaque, notamment utilisé par les autorités américaines pour fermer MegaUpload en janvier dernier, possède une faille : que se passe-t-il si l’hébergeur n’a aucun moyen de connaître la nature du fichier qu’il stocke ?
Pour se protéger, la plate-forme devrait imposer à ses utilisateurs de crypter leurs fichiers. La clé unique de déchiffrement serait fournie à l’utilisateur, lui donnant le contrôle de la diffusion de son fichier. Ainsi, il serait impossible ou du moins très difficile pour les autorités de rendre le site juridiquement responsable des fichiers qu’il héberge, puisqu’il ne pourrait – en théorie – pas en connaître le contenu. En effet, avec ce dispositif, Mega n’a aucun moyen de savoir s’il s’agit de vos photos de vacances ou du dernier épisode de votre série préférée. Nature du fichier inconnue = pas d’obligation de le retirer = pas de responsabilité pénale pour Kim Dotcom.
Cela ne signifie pas que les ayants droit n’ont pas de moyen de demander le retrait d’un fichier. Si des clés de décryptage s’échangent sur un forum de pirates et qu’un aynt droit trouve un fichier illégal, Mega leur fournira le moyen technique de le retirer.
Mais cette mission pourrait se révéler titanesque. En effet, avec le cryptage, Mega stockera une copie par fichier et n’utilisera pas la «dé-duplication» c’est à dire que si un utilisateur envoyait le même fichier dix fois, les doublons étaient effacés. Avec Mega, si un pirate upload 100 fois le même fichier, il faudra, en théorie, que l’ayant droit récupère chaque clé de décryptage pour constater le caractère illégal.
Et pour s’assurer qu’une potentielle fermeture du site n’entraîne pas la perte de toutes les données, le créateur du site envisage d’en sauvegarder deux copies, dans des pays différents afin de compliquer les procédures, comme The Pirate Bay il y a quelques jours (lire :The Pirate Bay prend son envol dans le ‘Cloud’)
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