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La répression des fraudes (DGCCRF) a mis en cause le site de vente Wish pour des réductions de prix trompeuses. Wish est également accusé de mettre des produits d’appel qui ne sont pas réellement disponibles. Pour la DGCCRF, il s’agit ni plus ni moins que de pratiques commerciales trompeuses.

Si un juge confirme ces pratiques, elles « seraient particulièrement graves car susceptibles d’altérer le comportement des consommateurs ». Aussi, elles peuvent « induire une concurrence déloyale vis-à-vis des autres commerçants ». Après plusieurs mois d’enquête, le service de Bercy a relevé des réductions de prix « particulièrement attractives pour les consommateurs ». C’est jusqu’à 90% sur le site de Wish. Mais ces réductions sont « dénuées de toute réalité économique » car calculées sur des bases de prix « trompeurs ».
Les enquêteurs ont aussi relevé des mises en avant de produits de forte notoriété mais qui ne sont pas disponibles à la vente. Enfin, l’entreprise présente des produits avec des logos ou signes distinctifs « s’apparentant à ceux de marques déposées notoires ». C’est notamment le cas pour des articles de sport ou des parfums. Wish peut duper l’acheteur avec ces pratiques.
Que risque Wish ? Une amende pouvant aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires annuel de la société. Il s’agit de faits graves pour la répression des fraudes. C’est maintenant à l’autorité judiciaire de statuer sur les suites.
Au dernier comptage, Wish revendiquait 100 millions d’utilisateurs actifs par mois. Le site de vente prépare une introduction en Bourse. Il a vu le jour en 2010 et se concentre sur des produits bon marché principalement fabriqués en Chine.
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