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Les sanctions des États-Unis contre Huawei révoltent le fabricant chinois qui se tourne aujourd’hui vers l’Europe et exhorte l’Union européenne à réagir.

Abraham Liu, le représentant de Huawei dans l’Union européenne, a pris la parole estimant que « ce n’est pas seulement une attaque contre Huawei. C’est une attaque contre l’ordre libéral fondé sur des règles ». Il va plus loin et pense que « c’est dangereux ». Toujours selon ses dires, n’importe quelle société peut être visée par les États-Unis demain. « Maintenant, cela arrive à Huawei. Demain, cela peut arriver à n’importe quelle autre compagnie internationale », a-t-il partagé.
Huawei est le deuxième ou troisième (selon les trimestres) plus gros vendeur de smartphones au monde. Il est également très présent en Europe, d’où le message partagé aujourd’hui pour que le Vieux Continent se réveille. « Pouvons-nous fermer les yeux sur un tel comportement ? Si nous fermons nos yeux, quelles seront les conséquences probables d’une telle complaisance ? », a lancé Abraham Liu.
Les États-Unis affirment que Huawei fait de l’espionnage pour le compte de la Chine, d’où les sanctions. À ce sujet, Huawei compte faire le nécessaire pour dissiper les inquiétudes des Européens quant aux risques d’espionnage. « Chez Huawei, nous comprenons les préoccupations des gouvernements européens en matière de sécurité et nous sommes prêts à faire davantage », a indiqué le responsable. « Huawei est prêt à signer des accords de non-espionnage avec les gouvernements et les clients dans tous les États membres de l’UE », a-t-il assuré.
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Aujourd’hui c’est Huawei, demain cela sera peut-être Airbus