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Les révélations de Bloomberg risquent de faire l’effet d’une bombe : selon le site d’information, des portes dérobées ont été découvertes dans des équipements Huawei installés sur les infrastructures réseau de l’opérateur Vodaphone Italie !
Countries that have banned Huawei make up nearly a third of the world’s GDP https://t.co/boVXpA3J6Y pic.twitter.com/jjzvvkbSgJ
— Bloomberg (@business) 30 avril 2019
Ces vulnérabilités seraient connues depuis 2009, et concerneraient des routeurs domestiques ainsi que différentes composants de l’infrastructure réseau de Vodaphone. Rien ne permet de conclure que ces portes dérobées ont réellement été utilisées par Huawei (ou le gouvernement chinois), mais la présence de ces portes dérobées est problématique en soi, d’autant plus que Huawei est soumis à une surveillance accrue de nombre de pays européens depuis que les Etats-Unis accusent le fabricant de tentatives d’espionnage.
Toujours selon Bloomberg, Vodafone aurait continué à utiliser les équipements de Huawei… pour des raisons de coût ! De son côté, Vodafone a déjà régi à ses allégations en expliquant que ces « vulnérabilités » ont été corrigées en 2011 et 2012. Huawei tente aussi l’excuse classique du bug non détecté, mais le spécialiste en cyber-sécurité Stefano Zanero considère que les failles révélées « ont toutes les caractéristiques de la porte dérobée ».
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