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La Commission de Régulation Nucléaire, agence fédérale chargée de gérer et d’administrer les stocks de matériaux de ce genre aux USA, vient d’annoncer que l‘Université de l’Idaho risque une amende pour avoir perdu du plutonium. Et si la quantité disparue n’est clairement pas suffisante pour provoquer les terribles champignons atomiques, elle n’en reste pas moins utilisable pour des bombes artisanales moins impressionnantes, mais tout de même très dangereuses. Et l’agence ne plaisante clairement pas avec la sécurité, puisqu’elle a affirmé que l’université risque… une amende de 8.500 dollars.
C’est lors d’une inspection effectuée le 7 février que l’agence a découvert certaines violations des règlements, notamment « l’échec du contrôle et de la maintenance de la surveillance de matériaux radioactifs; et l’échec de la communication de rapports précis et complets au NRC« . C’est en réponse à la première infraction que l’amende de 8.500 dollars arrive, et l’agence assure que l’université a pris les mesures nécessaires rapidement. Cependant, il faut rappeler que l’échantillon de plutonium disparu n’a toujours pas été retrouvé, et ce malgré les différentes procédures mises en place. On nous assure cependant que « la source radioactive en question ne représente pas un danger direct« . Nous voilà rassurés.
SOURCEengadget
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C’est ce qu’on appelle une « bombe radiologique », ou « dirty bomb ».
Cela dit, si d’autres morceaux de plutonium sont dérobés ailleurs, on peut finir par atteindre la fameuse « masse critique » nécessaire à l’explosion nucléaire.