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PKparis nous propose une nouvelle fois un produit qui détone dans le paysage assez formaté des produits audio nomades; le PK K’asq est en effet rien moins que l’un des tous premiers casques intras à ne disposer d’aucun fil, pas même pour relier les écouteurs entre eux (comme le que nous avons testé il y a quelques mois). Innovant donc, et proposé à un tarif attractif, le K’asq se présente d’emblée avec deux atouts forts dans sa manche; mais cela sera t-il suffisant pour les amateurs de musique « on the go » ? La réponse s’avère un peu plus mitigée que prévu.
Le K’asq n’est pas l’intra le plus élégant ni le plus fin qui soit, mais on lui pardonnera aisément son léger embonpoint; car le K’asq est aussi l’un des premiers casques intras à ne dépendre d’aucun fil. Les deux écouteurs Bluetooth (4.1) sont livrés avec un étonnant boitier de recharge … qui lui même peut se recharger sur une prise USB pour servir ensuite de batterie externe lorsque vraiment on craindra de manquer de jus. La boîte contient aussi 3 paires d’embouts (chacun d’une taille différente, pour s’adapter à tous les conduits auditifs), des caches en plastique souple permettant de changer la couleur des intras (orange, blanc ou noir, ou un panaché de deux couleurs aux choix), ainsi qu’un petit sac pour placer les embouts et les intras lorsqu’on ne s’en sert pas. Si le K’asq est imposant pour un « intra », son design reste malgré tout très cohérent; comme d’habitude avec PKparis, les détails sont assez fignolés (l’aspect alu brossé du boitier de recharge par exemple), même si les matériaux ne tapent pas vraiment dans le haut de gamme. Petit plus, le K’asq est certifié IP65, ce qui signifie qu’il sera possible de le porter sous la pluie par exemple…
L’équipement est complet; sur l’image on remarque les diodes bleues allumées, qui signifient que le K’asq est appairé en Bluetooth avec le smartphone (ici un iPhone).
Pour appairer le K’asq à votre smartphone, rien de plus simple : il suffit d’appuyer quelques secondes – et en même temps – sur le bouton « Play » de chaque écouteur puis de lancer l’appairage Bluetooth sur le smartphone lorsque les diodes des intras se mettent à clignoter (bleu/rouge). Presqu’immédiatement, les écouteurs sont reconnus et les diodes passent alors définitivement au bleu. A noter que nous n’avons jamais rencontré le moindre soucis d’appairage avec le K’asq durant nos longues sessions d’écoute. Cet appairage vraiment efficace est tout de même une petite prouesse technologique puisque les deux écouteurs ne sont pas reliés entre eux et qu’à aucun moment nous n’avons noté de décalage sonore entre l’un des deux intras. Pas mal. Une fois les embouts installés avec soin (attention à ne pas se tromper entre l’intra Droite et Gauche), l’ « installation » dans le pavillon de l’oreille s’avère être vraiment un jeu d’enfant; le casque tient fermement et ne provoque pas de douleurs au niveau du conduit auditif. Autrement dit, c’est un vrai plaisir à porter, un plaisir bien sûr renforcé par l’absence de tout fils.
La petite « ailette » permet au K’asq de bien s’arrimer au pavillon interne de l’oreille
Le mini-câble USB qui permet de recharger le chargeur du K’asq
Pour l’instant, osons le dire, le casque K’asq fait presque un sans faute; mais l’ergonomie n’est pas tout lorsqu’on teste un intra certifié 4,5 étoiles par…PKparis. Le son du K’ asq est d’ailleurs plutôt bon et précis… dès lors qu’on ne touche pas au trop au bouton de volume. Car malheureusement, une petite montée en volume, et le K’asq montre alors une très fâcheux tendance à saturer, transformant les nappes de synthés de la B-O de Gravity en une masse informe de sonorités. On pourrait rentrer dans les détails de toutes les distorsions rencontrées, mais clairement, le K’asq n’est pas le moins du monde audiophile (et ce même si, encore une fois, tout cela passe très bien à volume « moyen »). Mais il faut aussi comparer ici ce qui est comparable : les solutions intra sans fils de Samsung, Motorola ou bien encore Earin se situent à elles aussi à des niveaux de prix nettement plus élevés.
Sur le plan de l’autonomie, le K’asq s’est avéré plutôt bon..si l’on y inclus le fait qu’il peut se recharger à la volée sur sa base de recharge, elle même autonome. En utilisation constante, l’intra tient environ 5 heures en théorie (un tout petit peu moins en pratique), à quoi l’on peut rajouter une dizaine d’heures grâce à la base de recharge; la recharge elle-même ne prend que quelques secondes ! Pas mal donc…
Le K’asq de PKparis est un objet technologique intéressant, mais qui pêche un peu trop sur les choses importantes (et notamment la qualité sonore); pour autant, l’extrême confort à l’usage, l’absence totale de fils, son tarif peu excessif ainsi qu’un son tout de même très correct en volume moyen/bas en font au final un produit que l’on peut encore recommander, même s’il nous tarde déjà de tester une V2 qui sera certainement plus aboutie sur le plan acoustique.
Le PK K’asq est disponible sur le site d’Amazon au tarif de 129 euros.
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