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L’équipe de KultureGeek était ce week-end invitée sur Paris par la start-up Infinite Square pour essayer un appareil un peu particulier puisqu’il s’agissait rien moins que du HoloLens, le casque de réalité mixée que Microsoft a dévoilé il y a maintenant 1 an. Aussi excités qu’un groupe de geeks venant d’apercevoir une Vierge technologique, quelques info-bloggers ont fait le pied de grue pour enfin se rendre compte par eux même de quoi sera fait notre futur; et autant vous le dire tout de suite : notre futur s’annonce bien.
Votre serviteur, prêt à une expérience de lutte à mort face à une armée d’aliens envahisseurs de bureau
Entièrement autonome (pour une durée de 2 heures maximum selon les développeurs d’Infinite Square), le casque HoloLens contient toute la technologie nécessaire à son bon fonctionnement, sans devoir être rattaché par un fil à un gros PC (comme c’est le cas avec les casques de réalité virtuelle de type Vive VR ou Oculus). A l’intérieur du casque, on trouve un Holographie Processing Unit (HPU 1.0), le processeur conçu par Microsoft pour générer les images « holographiques « , un processeur Intel 32 bits, 2GB de RAM (+ 1 GB de RAM pour le HPU), 64 GB de mémoire flash pour le stockage, des capteurs pour le scan 3D de la pièce et deux caméras de 2 MPx chacune pour l’enregistrement vidéo et la reconnaissance gestuelle (pour l’interface).
La taille des hologrammes est redimensionnable
Un trou apparaît dans le mur, parfaitement positionné
Première constatation, le HoloLens s’avère assez confortable à porter, y compris avec des lunettes (ce qui est mon cas); les presque 600 grammes de l’appareil se ressentent assez peu et la comparaison est flatteuse vis à vis des casque VR qui ont tous un côté « masque de plongée » désagréable. Il suffit d’ouvrir sa main devant soi pour faire apparaître l’écran AR du menu principal, ce qui permet déjà de constater que les « hologrammes » de réalité mixée sont un peu transparents et laissent voir l’arrière plan réel. Pour ma première prise en main, j’ai choisi de me faire plaisir et de tester directement l’un des jeux que l’on avait aperçu lors de la présentation on stage de l’HoloLens par Microsoft. Le mur en face se craquelle sous mes coups de laser (il suffit de pincer les doigts pour tirer) et de ces trouées béantes apparaissent alors des sortes d’aliens biomécaniques assez furieux (en 60 fps). La façon dont l’image AR se « mélange » avec les éléments de la pièce est vraiment bluffante (les « trous » dans le mur sont parfaitement positionnés), et si ce n’était le côté digital de l’image et la semi-transparence, l’impression de réel est saisissante.
Les capteurs du HoloLens, qui lui permettent de scanner une pièce en 3D avant d’y intégrer des éléments AR
Pour autant ces 10 minute de démo permettent déjà de se rendre compte des principales faiblesses actuelles de l’HoloLens; le champ de vision est en effet réduit, vraiment réduit, ce qui fait que dès que l’on approche un peu trop près d’un élément AR, ce dernier semble comme « découpé » dans un rectangle virtuel qui a pour effet négatif de sortir l’utilisateur de l’expérience; pour l’immersion et le jeu vidéo, l’HoloLens ne peut pas vraiment rivaliser avec un Vive VR, mais les applications ne seront à priori pas du tout les mêmes sur ces deux types d’appareils (tout au moins tant que l’HoloLens n’aura pas résolu ces contraintes techniques). Si l’on veut être totalement honnête, le rendu AR de l’HoloLens est quand même un gros écran en dessus des superbes démos dévoilées par Microsoft.
On est encore loin des démos de Microsoft, ne serait-ce qu’à cause du faible champ de vision
Au final, l’HoloLens semble déjà très prometteur pour les marchés de l’éducation, de la formation et certains secteurs pros, mais clairement, ce n’est pas demain la veille qu’on pourra se faire un Gear of War derrière le canapé du salon (ce qui est assez dommage). Le tarif de la bête n’est pas non plus à la portée du grand public: à 3000 dollars pièce, le HoloLens est cher et rien ne dit que la version commerciale (les rumeurs tablent sur 2020) sera beaucoup plus accessible. En conclusion, nous avons été convaincus, mais il reste encore beaucoup de travail à faire avant d’en faire un produit avec le même effet « WOW » qu’un Vive VR par exemple (que nous avons aussi testé ce week-end). Mais après tout, ce n’est que le tout début de ce type de technologie et il suffit de tracer une ligne vers le futur pour en imaginer le gigantesque potentiel…
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22 Nov. 2024 • 18:36
22 Nov. 2024 • 18:15
22 Nov. 2024 • 17:35
S’ils corrigent le probleme du champs de vision trop reduit, et qu’ils baissent le prix (300 EUR par exemple) ca pourra le faire. Dans le cas contraire ce sera un grop flop tout simplement car:
1. champs de vision trop reduit
2. prix inaccessible pour le client moyen (3000 dollar serieux?)
3. l’utilite du produit : corrigez moi si je me trompe mais une personne lambda ne dispose pas d’une piece suffisamment grande pour pouvoir utiliser l’hololens. De plus, il faut que ses amis dispose egalement de l’hololens (ce qui ne sera pas le cas si le produit reste trop cher).