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La réalité virtuelle, tout le monde veut en croquer, y compris Samsung qui avec son Gear VR propose une offre à priori d’autant plus intéressante que la tarification du casque est particulièrement basse. Si l’on se doute d’emblée que la seconde mouture du Gear VR n’est pas là pour rivaliser avec le Playstation VR ou le Vive (malgré la collaboration avec Oculus), l’accessoire de Samsung permet-il tout de même de faire un premier pas satisfaisant dans les technologies VR ? Voici quelques éléments de réponse :
Le casque Gear VR se présente sous la forme d’un casque VR relativement classique et au design un poil « cheap »; avec sa coque tout en plastique et ses bannières d’attaches sans fioritures (avec des scratchs !), le Gear VR ne lutte pas vraiment dans la même catégorie que le PSVR racé de Sony voire même le Vive VR et ses lignes assez agressives. Des dimensions assez compactes (201.9 x 116.4 x 92.6 mm ) et un poids à vide de seulement 320 grammes en font néanmoins un casque relativement agréable à porter (il faut rajouter toutefois le poids du smartphone, soit 140 grammes environ).
La particularité du Gear VR est de fonctionner avec un smartphone en guise d’écran, à l’instar du Cardboard de Google; le Gear n’est cependant compatible qu’avec les deux dernières générations de Galaxy S, soit le S6 (tous les modèles) et le S7 (tous les modèles aussi). Le smartphone se rattache à un port micro-USB à l’intérieur du casque, ce qui lui permet de tenir fermement même lorsqu’on bouge la tête un peu violemment (ce qui arrive …). Pour les contrôles, Samsung a eu l’idée de placer une sorte de croix directionnelle sur le côté du casque, un capteur central permettant de valider une action (ce qui ne s’avérera pas franchement optimal comme on le verra par la suite). Une molette au dessus du Gear offre aussi la possibilité de régler la distance entre les yeux et les lentilles (mais pas la distance entre les lentilles elle-mêmes). Enfin, et c’est assez bien vu, un capteur placé juste au dessus des lentilles (à l’intérieur du Gear) détecte si le casque est effectivement porté, de façon à ne pas épuiser pour rien la batterie du smartphone.
A peine le Galaxy S7 Edge est-il enfiché dans le casque qu’un menu dédié apparaît. Nul besoin ici d’aller chercher des apps spécifiques sur le Google Play Store, tout passe ici par une interface qui est d’ailleurs un calque de celle de l’Oculus; on se doute même que la collaboration entre Samsung et la firme américaine a du essentiellement tourner sur ces aspects d’interface. Première remarque au bout de quelques dizaines de minutes d’utilisation : le Gear VR ne profite pas vraiment de sa légèreté tant on a l’impression de porter un masque de plongée new-look. La sensation n’est pas forcément très agréable (et on sue assez vite) mais ce n’est pas non plus éliminatoire. A l’avenir, Samsung pourrait néanmoins proposer un Gear VR avec des rebords en caoutchouc plus épais, à la façon de certains casques audio. A noter aussi qu’un cache noir est sensé masquer le smartphone, mais ce dernier a une fâcheuse tendance à se détacher sans qu’on ne lui demande rien.
Mais revenons à l’interface; passé les premiers tests de calibration on se retrouve d’emblée projeté dans une sorte de loft virtuel hyper design et spacieux (« c’est ma nouvelle maison ça ? »), un loft au centre duquel flotte une fenêtre d’interface avec trois grandes sections : home, boutique et bibliothèque. Pour naviguer dans cette interface, il « suffit » de glisser le doigt du haut vers le bas ou de l’avant vers l’arrière sur la croix directionnelle placée sur le côté droit du Gear, puis de valider son choix en tapotant au centre de cette croix; clairement, l’ergonomie de cette croix pose un vrai problème, et l’on se prend à pester de ne pas distinguer au toucher si le doigt est vraiment bien positionné. Samsung aurait mieux fait ici de fournir un vrai joystick directionnel à connecter en Bluetooth, ou bien alors de placer carrément sur son casque une croix directionnelle mécanique et facilement manipulable à l’aveugle. Cette mauvaise ergonomie de la croix directionnelle plombe aussi le plaisir que l’on pourrait prendre à certains titres, et ne parlons même pas des jeux qui demandent un peu de réflexes, (comme la version VR de Temple Run).
Toutes les catégories d’apps ou de contenus VR sont accessibles via cette interface Oculus, y compris les vidéos 360 ou VR (celles de Vimeo notamment sont d’un excellent niveau). Mais ce sont bien sûr les jeux qui occupent la part du Lion, et l’on est du reste assez étonné de constater qu’il y a déjà pas mal de choix. Certes, il ne faudra pas compter tomber sur un titre AAA en VR dans cette longue liste, mais il serait malhonnête de prétendre que les contenus sont inexistants. Les performances du Gear VR pour les sensations d’immersion dépendent largement des applications choisies : certaines vidéos sont extrêmement pixellisées, certains jeux manquent de fluidité ou affichent du lag, mais dans l’ensemble on est plutôt assez surpris de constater qu’il n’y a pas besoin d’un monstre technique pour avoir déjà de belles sensations (voire de très belles sensations). Certes, l’angle de vision de 96° est encore trop limité, et la grille de pixels reste toujours visible malgré la superbe définition du Galaxy S7 Edge (2560 x 1440 px), mais pour un casque de ce tarif, les résultats sont plutôt probants.
Malheureusement, à peine a t-on le temps d’en profiter qu’un message s’affiche pour nous avertir que le smartphone chauffe trop et qu’il va bientôt falloir arrêter la session VR. Le gros soucis est bien ici que ce message apparaît après moins d’une heure d’utilisation (largement moins d’une heure en fait) ce qui fait que dans l’ensemble l’autonomie du Gear VR s’avère extrêmement décevante.
Le Gear VR est la belle promesse d’une réalité virtuelle devenue accessible, une promesse réalisée en grande partie, et ce même s’il est impossible de passer sur des défauts qui n’auraient pas du être présents sur une V2. La très médiocre croix directionnelle, le cache noir qui ne sert à rien et une autonomie vraiment faiblarde plombent un peu une technologie qui par ailleurs n’a pas trop de mal à fournir son effet WOW. La limitation du Gear VR aux casques Samsung est aussi une grosse contrainte, et l’on ne voit pas trop l’apport d’Oculus si ce n’est au niveau d’une interface en effet assez léchée. Pour cette fois, et parce que la VR c’est tout de même sensas, on pourra encore pardonner ces quelques défauts, mais le fabricant ne devra plus se permettre certaines approximations pour son prochain modèle de Gear VR.
Le Gear VR est disponible sur le site d’Amazon au tarif de 99 euros.
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22 Nov. 2024 • 14:56
22 Nov. 2024 • 12:50
Enfin je n’y passe pas ma journée non plus mais j’ai déjà fais des séances de 2h sans problèmes.