TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Le site de rencontres coco.gg, considéré comme « un repère de prédateurs » par des associations de défense de l’enfance et de lutte contre l’homophobie, et mis en cause dans des guet-apens, a été fermé par la justice, a annoncé le parquet de Paris. Le propriétaire du site a été interpellé à l’étranger et sa femme était en garde à vue dans le Var.

Le site coco.gg n’est plus accessible aujourd’hui et affiche le message sur fond bleu de la gendarmerie : « Ce site a été fermé par la direction générale des douanes et droits indirects et la gendarmerie nationale, sous l’autorité de la Junalco du parquet de Paris ». Junalco correspond à la juridiction nationale en charge de la lutte contre la criminalité organisée.
🚨 Fermeture du site coco par la #JUNALCO du @parquetdeParis, @CyberGEND, @ComCyberMI , l'ONAF office national antifraude et la coopération avec les autres pays européens par @Eurojust pic.twitter.com/15TehFBQeo
— Parquet de Paris (@parquetdeParis) June 25, 2024
Pour entrer sur coco.gg, qui se présente comme un « site de chat sans inscription », il suffisait de renseigner son genre, son âge, son code postal et de se créer un pseudo, sans aucun contrôle. Sur la colonne de gauche de la page d’accueil, on trouvait des thèmes comme « cuisine », « cinéma », « 60 et + », mais aussi d’autres plus sexuels comme « femmes infidèles », voire très crus tels « trav salope », ou à connotation potentiellement pédophile comme « lycéenne ». Sur la colonne de droite étaient listés des membres, avec leur pseudo, âge et ville.
L’association SOS Homophobie avait demandé sa fermeture après le guet-apens dont avait été victime un homosexuel à Marseille début octobre 2023.
Le site coco.gg est également dans la ligne de mire des associations de protection de l’enfance, comme Innocence en danger, qui avait elle aussi demandé sa fermeture, en lançant une pétition. Pour elle, coco.gg est « un site d’une accessibilité inimaginable qui regorge d’agresseurs en tout genre : pédocriminels, violeurs, homophobes, etc ». Il « est associé à des affaires policières ou judiciaires depuis quasiment aussi longtemps qu’il existe. Il est connu pour son absence de modération qui laisse proliférer les pires dérives », affirmait sa pétition.
Ce site appartient à une société immatriculée en Bulgarie. Il a auparavant été détenu par plusieurs autres sociétés, avec un propriétaire qui reste en réalité identique : un « discret ingénieur » installé dans le Var.
Amazon s’apprête à entamer dès demain une vague de licenciements concernant jusqu’à 30 000 employés. Cette...
Dans le cadre de l’abandon final du nom de domaine twitter.com le 10 novembre, X impose une action obligatoire à certains de ses...
Après des mois de rumeurs, EA et Battlefield Studios s’apprêtent à lancer Battlefield REDSEC, le battle royale gratuit de...
Le studio Laika, maître incontesté de l’animation en stop-motion (on lui doit Coraline, Kubo ou bien encore les Boxtrolls), vient de...
Nouveau revers pour Tesla. La firme dirigée par Elon Musk fait une fois de plus l’objet d’une enquête de la part de la National...
Un commentaire pour cet article :