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Cette fois, l’affaire n’en restera pas là. Déjà accusé de censurer sur X les propos les plus critiques à son encontre, Elon Musk est une nouvelle fois dans l’oeil du cyclone concernant sa gestion à deux vitesses de la liberté d’expression.Travis Brown, un développeur de logiciels basé à Berlin et ancien employé de Twitter s’est servi de ses compétences logicielles pour récupérer un certain nombre de données sensibles, des données portant notamment sur la nature et le volume des comptes réintégrés sur X sous la gestion de Musk. Ces données ont été exploitées par le New York Times, CNN ou bien encore l’association allemande HateAid (asso de lutte contre la haine en ligne) pour la rédaction d’articles ou de communiqués au vitriol qui accusent X de remettre en selle de nombreux influenceurs d’extrême droite ou des comptes propageant des fake-news. Sans surprise malheureusement, le compte de Travis Brown avait été clôturé par X suite à la publication de ces articles.
Ce mardi 7 novembre, Travis Brown a contesté la suspension de son compte devant le tribunal de Berlin : « Je pense qu’il est important que les plateformes comme Twitter ne soient pas autorisées à mettre fin aux critiques de manière arbitraire. » a ainsi déclaré le développeur pour justifier sa décision. On notera que cette plainte a été déposée peu de temps après que X ait décidé d’attaquer en justice le Center for Countering Digital Hate (CCDH). Pour rappel, cette organisation à but non lucratif avait publié une étude qui montrait une augmentation sensible des contenus de haine et de désinformation depuis l’arrivée de Musk à la tête de X.
Désormais, afin que personne ne puisse analyser le contenu de X (y compris des chercheurs en sciences humaines ou des journalistes), la plateforme a modifié ses conditions d’utilisation de façon à interdire la collecte de données la concernant, une nouvelle clause qui est aussi utilisée pour contrer de futures décisions de justice. Si les obstacles sont encore nombreux, Brown n’est plus seul dans son combat contre le géant américain : HateAid a demande à la Commission européenne d’intervenir sur ce dossier en utilisant la loi sur les services numériques, qui pour partie sert à protéger une véritable liberté d’expression en ligne.
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21 Nov. 2024 • 22:43
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