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La guerre en Ukraine est aussi l’occasion d’avoir des attaques en ligne, mais la France est peu touchée à ce stade, malgré les craintes de nombreux experts avant le conflit.

Le général Marc Boget, qui dirige le commandement de la gendarmerie française dans le cyberespace, a évoqué ce sujet lors d’une rencontre à Bruxelles entre responsables européens de la cybersécurité et journalistes couvrant le secteur. « Nous suivons de manière extrêmement attentive » les conséquences de la guerre russo-ukrainienne sur le plan cyber, a-t-il dit. D’une manière générale, « il y a eu peu d’impact, on s’attendait à plus », a-t-il précisé.
Saad Kadhi, le chef des « cyber-pompiers » intervenant en cas d’attaque en ligne contre les institutions et les agences européennes (CERT-EU) a livré un diagnostic semblable. « Nous nous attendions a beaucoup plus d’attaques » contre les institutions européennes du fait du conflit, « mais il n’y a pas eu vraiment » d’augmentation ou seulement « à la marge », a-t-il estimé. « Certains groupes d’attaquants qui étaient très agressifs, finalement on ne les voit plus trop », a-t-il poursuivi.
Selon le général Boget, les groupes criminels de ransomwares ont eu plutôt tendance à se prononcer en soutien de l’Ukraine, lorsqu’ils ont pris parti. C’était plutôt « 75% du côté de l’Ukraine, 25% du côté de la Russie », a-t-il précisé.
Mais si la guerre en Ukraine n’a pas ou peu provoqué de ricochets dans le cyberespace, le nombre d’attaques en général continue sa croissance importante, ont indiqué les deux responsables. Selon le général Boget, la gendarmerie a vu le nombre de ses procédures cyber augmenter de 26% en 2020, 36% en 2021, et « les premiers chiffres de 2022 démontrent qu’on est toujours sur une croissance extrêmement forte ». Il a rappelé qu’on découvre tous les jours dans le monde en moyenne 50 failles de sécurité. Ces vulnérabilités permettent aux pirates de passer à l’attaque.
Le seul gros incident cyber dans l’Union européenne directement lié au conflit en Ukraine a été contre le réseau de satellites KA-SAT, exploité par l’opérateur américain Viasat. L’Union européenne a formellement attribué cette attaque à la Russie, une grande première pour les 27 pays alors que les Européens sont traditionnellement très réticents à attribuer l’origine des cyber-attaques (à l’inverse des États-Unis).
SOURCEAFP
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