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L’information fait froid dans le dos. Des 23 singes cobayes utilisés par Neuralink, la firme d’Elon Musk qui veut créer une interface cerveau-machine, 15 seraient morts dans d’atroces souffrances. Le Physicians Committee for Responsible Medicine (PCRM) a mené sa petite enquête et après une analyse des autopsies pratiquées sur les animaux décédés, estime que ces derniers sont morts des suites des différentes tests de Neuralink. Rappelons que l’interface de Neuralink consiste en de très minces filaments-electrodes placés directement dans le cerveau, ce qui nécessite de percer de minces orifices dans la boite crânienne.
Le macaque Pager joue à Pong en se servant uniquement de son cerveau. La technologie cerveau machine développée par Neuralink pourrait servir à l’avenir à améliorer la vie de personnes paralysées
Fort de ses investigations PCRM a porté plainte auprès du département américain de l’Agriculture et accuse Neuralink d’avoir enfreint plusieurs lois américaines de protection des animaux : « Les implants hautement invasifs et leur matériel associé qui sont insérés dans le cerveau après avoir percé des trous dans le crâne des animaux, ont produit des infections récurrentes chez les animaux, compromettant considérablement leur santé, ainsi que l’intégrité de la recherche”.
L’Université de Californie, qui collabore avec Neuralink, s’est immédiatement défendue de tout acte malveillant envers les animaux :« Nous nous efforçons de fournir les meilleurs soins possibles aux animaux dont nous avons la charge. La recherche animale est strictement réglementée et UC Davis respecte toutes les lois et réglementations applicables, y compris celles du département américain de l’agriculture”.
L’affaire semble donc pliée : Neuralink est composé de savants fous sociopathes qui jouent à Frankenstein avec de pauvres bêtes. Sauf que ce n’est pas si simple. On peut ainsi s’étonner que le PCMR soit la seule association de protection animale à monter au créneau de cette manière, ou plutôt, on ne devrait pas s’en étonner. En guise de réponse à cette plainte, Neuralink vient en effet de publier une page entièrement consacrée à ses animaux de laboratoires, et à la façon dont ces derniers sont traités. On y trouve notamment ce passage éclairant : « De plus, nous avons récemment demandé et reçu l’accréditation de l’Association Internationale pour l’évaluation et l’accréditation des soins aux animaux de laboratoire (AAALAC), une agence internationale de volontaires qui accrédite l’excellence en matière de soins aux animaux. » Neuralink note aussi que les inspecteurs du Département américain à l’Agriculture n’ont pas notifié le moindre manquement à l’Animal Welfare Act (AWA).
Surtout, Neuralink rapelle que le Physicians Committee for Responsible Medicine (PCRM) est une association qui fait largement polémique en promouvant une alimentation 100% végétale (Vegan) et en s’opposant à tout type d’expérimentations animales, y compris dans la recherche de médicaments (l’ARN messager qui a servi de base au vaccin contre le Covid a été évalué depuis plusieurs années sur des animaux par exemple) et ce quelles que soient les conditions de vie des cobayes. Pour parfaire ce tableau, de nombreuses thèses jugées anti-scientifiques du Pr Neal Barnard (fondateur et directeur du PCRM) ont été « débunkées » à de maintes reprises. Cela explique sans doute pourquoi seul le PCMR est monté à l’assaut pour s’opposer aux expériences de Neuralink.
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