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Bien qu’on ne soit pas expert en la matière, on imagine qu’un avion radiocommandé, qui n’a ainsi aucun pilote à son bord mais qui est commandé à distance, a une certaine limite de vitesse. Pourtant, l’un de ces avions vient d’effectuer une performance des plus marquantes puisqu’il a réussi à voler à une vitesse frôlant les 900 km/h !
L’avion est un planeur DSKinetic Transonic DP, nous rapporte New Atlas. Il est piloté par Spencer Lisenby et ensemble, ils ont battu le record de vitesse de 882 km/h au-dessus de Parker Moutain, qui fait 863 mètres d’altitude, et qui est situé au nord de Los Angeles. Apparemment, il s’agit de l’avion radiocommandé le plus rapide au monde !
Ce planeur fait 3,3 mètres de dimension. Il est fait de carbone et a été conçu pour un seul objectif, voler le plus rapidement possible. Pour atteindre cet objectif et atteindre une vitesse avoisinant celle des avions de ligne, cet avion utilise une technique de vol particulière : le « dynamic soaring ».
Il s’agit d’une technique de vol consistant à traverser plusieurs fois l’espace située entre deux masses d’air, dont la vitesse diffère. Le pilote doit ainsi effectuer plusieurs boucles grossièrement ovales à la verticale avant de remonter en flèche. Ce processus a pour effet d’augmenter drastiquement la vitesse de l’avion au moment où il passe d’une masse d’air à une autre. Cette vitesse équivaut à deux fois la différence de vitesse entre les deux masses d’air.
Mais si cette technique vous est inconnue, sachez que plusieurs animaux s’en servent dans la Nature. C’est le cas par exemple de l’albatros qui utilise le dynamic soaring, ou vol de gradient en français, pour voler plus longtemps sans avoir à battre ses ailes. En d’autres termes, cette technique lui permet de conserver son énergie. D’autres oiseaux préfèrent quant à eux recourir au vol de pente qui se repose sur l’effet de sol.
Néanmoins, la montagne serait un environnement idéal pour le vol de gradient car ses reliefs impactent grandement sur les masses d’air. Ainsi, quand Spenser Lisenby a réussi à atteindre cette vitesse incroyable de 882 km/h, les vents du nord-est généraient des rafales à 105 km/h au sommet de la Parker Mountain. Ainsi, le pilote a su profiter de la différence des deux masses d’air.
Par ailleurs, saviez-vous que les planeurs radiocommandés étaient déjà utilisés dans les années 1960 pour atteindre des records de vitesses ? Jusqu’à présent, les experts en vol de gradient travaillent à sans cesse repousser le score. Toutefois, ils doivent faire face à des contraintes physiques comme le fait que le planeur subit des charges allant de 60 à 120 G quand il prend un virage rapide. D’où la nécessité de renforcer la structure avec le carbone.
En tout cas, Spencer Lisenby n’a pas encore dit son dernier mot et cette fois-ci, il travaillera à ce que son engin puisse atteindre la même vitesse de croisière que le Boeing 787. En d’autres termes, son planeur pourrait bientôt atteindre les 933 km/h.
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