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Après le refus poli d’Apple, ARM Ltd. chercherait toujours activement à se faire racheter. Le concepteur de puce appartient actuellement au géant japonais SoftBank Group, mais ce dernier souhaiterait se débarrasser d’une société qui n’est pas parvenue à s’intégrer dans son éco-système. Si l’on en croit les bonnes sources de Bloomberg, les négociations seraient désormais bien avancées avec NVIDIA, le fabricant de cartes graphiques pour PC.

Les deux parties souhaiteraient conclure le deal d’ici quelques semaines, sachant qu’aucun autre acheteur potentiel ne se serait manifesté. Cette absence de propositions est assez logique dans le contexte : la position particulière d’ARM sur le marché des processeurs interdit de facto tout rachat par un GAFA ou un géant du mobile ; les risques d’une distorsion de la concurrence seraient alors bien trop élevés, au point que les régulateurs américains, européens et chinois s’opposeraient presqu’à coup sûr à la transaction. Pour autant, NVIDIA est aussi un client d’ARM, et il ne fait guère de doutes qu’une procédure de rachat serait examinée à la loupe par les régulateurs.
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Il est évident que Nvidia ne pourrait refuser une injonction de l’état américain.