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Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont tous les quatre chacun un réseau mobile aujourd’hui. Et s’ils mutualisaient le tout demain pour avoir un seul et grand réseau ? C’est l’idée assez folle lancée par le gouvernement.

Le projet est réel, à tel point que Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales, a rencontré Stéphane Richard (PDG d’Orange), Alain Weill (patron d’Altice-SFR) et Martin Bouygues (patron du groupe Bouygues) pour discuter de cette idée. Il leur a proposé « une itinérance généralisée » afin que les abonnés basculent automatiquement sur les fréquences de tous les opérateurs, selon Le Canard Enchainé. Sans surprise, le projet dérange.
Au gouvernement directement pour commencer, à tel point que certains jugent cette grosse mutualisation « techniquement irréaliste ». Ça bloque aussi du côté des opérateurs. « Nous avons investi des milliards dans nos réseaux, pourquoi devrions-nous partager nos fréquences ? Autant nationaliser tout de suite ! », déclare l’un d’entre eux. « Qui paierait la location à qui ? », déclare un autre. Quant au troisième, il indique : « Free en retirera un avantage concurrentiel évident ».
On l’a donc compris : il y a très peu de chance qu’un tel projet soit mis en place un jour.
SOURCEUnivers Freebox
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Sur le papier c’est beau, mais que d’embuches sont sur chemin !
Irréaliste ? Bien sûr que non ! Jour de la « fusion » : Chacun des opérateurs « louerait » au prorata des investissements sur sa couverture actuelle à l’entité chargée de mutualiser tous les réseaux (Free ne serait donc pas avantagé), puis les années passant cela se lisserait pour chacun d’entre eux.
Tout le monde serait gagnant, des opérateurs (moins de frais) aux clients (une couverture totale du pays sans zone branche à court terme) !
Quand on veut, on peut. Mais il faut s’en donner la peine…