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Difficile de nier que la gamme Galaxy avait perdu un peu de sa superbe ces derniers temps; les soucis de batterie du Note 7 suivis d’un Note 8 sans grande saveur, un Galaxy S9 qui peine à se renouveler et qui perd de l’autonomie par rapport à son prédécesseur, tout cela dans un contexte où la concurrence avance à grands pas en alignant des smartphones aux spécifications haut de gamme… et pourtant nettement moins chers que les derniers Galaxy ou iPhone X. Le Note 9 a t-il les moyens de retourner la tendance et de s’imposer à nouveau comme le roi des smartphones Android ? On ne fera pas durer inutilement le suspens : avec le Note 9, Samsung effectue un retour gagnant au sommet, et paradoxalement avec un modèle de smartphone au concept éprouvé et presque « conservateur » au milieu des androphones à encoches ou avec un capteur d’empreinte sous l’écran; comme un grand cru arrivé à pleine maturité, et qui surtout gomme à peu près tous les défauts constatés sur les derniers modèles de Galaxy; sans compter bien sûr un stylet sans aucun égal sur le marché. Histoire (et test) d’une résurrection :
Sommaire
Lors de la sortie de son tout premier Galaxy à écran incurvé, Samsung semblait nous dévoiler à l’avance le smartphone du futur. Cette courbure d’écran ne servait en fait pas à grand chose en utilisation courante (et c’est encore la même chanson aujourd’hui), mais l’effet visuel était tout bonnement bluffant; à peine 2 ans plus tard, l’impression n’est plus tout à fait la même ; l’iPhone X et son écran « pleine face » avec encoche a montré une autre voie, et la concurrence s’est engouffrée dans la brèche. Pour autant, le Note 9 reste très élégant, mais son apparence n’apparait plus aussi spectaculaire qu’auparavant; est-ce réellement un soucis ? Sans doute pas pour un smartphone à ce point orienté vers les tâches de productivité; et puis après tout, l’appréciation d’un design reste éminemment subjective. La finition générale est toujours de haut niveau, avec une sensation de qualité palpable, où que l’on porte le regard.
Le Note 9 est toujours aussi imposant, et ses 16 cm de hauteur (pour un écran de 6,4 pouces) et presque 8 cm en largeur obligent le plus souvent l’utiliser à deux mains, sauf lors des appels où l’on peut encore s' »adapter » à ce grand gabarit. Côté connectique, l’USB-C est présent, tout comme le port Jack, ce qui est presque une « anomalie » sur les mobiles haut de gamme en 2018. Quant au Stylet, il vient se loger comme d’habitude dans le smartphone lui-même.
Dès l’allumage du Note 9, on comprend que Samsung a une nouvelle fois réussi l’impossible, c’est à dire améliorer une dalle AMOLED que l’on croyait déjà parvenue au sommet. Toujours plus précise, encore plus lumineuse (à côté, la dalle de l’iPhone X fait un peu pâlotte, c’est dire…), l’écran AMOLED FHD+(2220×1080) du Note 9 est un peu le Thanos de la dalle : super contrasté (en fait, infini sur les noirs) au point de donner une impression de pseudo relief sur certaines vidéos, des couleurs pêchues tout en restant fidèles et comme toujours une multitude de modes d’affichage qui satisferont le plus grand nombre. Personnellement, c’est le mode Basique, moins « froid » et plus réaliste (notamment sur les photographies) que je privilégie; les plus réfractaires à la dérive « bleue » peuvent même rajouter un filtre supplémentaire, qui jaunit cette fois franchement l’écran mais épargne nos petits yeux endoloris par des heures de surf. La luminosité très élevée de cette dalle permet l’usage du Note 9 en plein soleil, et vraiment en tout confort; autre point fort, le temps de réaction est du même tonneau que la qualité d’affichage, c’est dire excellent. Enfin, Samsung reste attaché au mode Alway On, qui affiche en permanence des informations générales lorsque le smartphone est en veille (date – heure – niveau de charge de la batterie). Ce mode est désactivable, ce qui permet d’obtenir quelques heures d’autonomie supplémentaire.
Rien à redire sur le visionnage des films, des jeux ou de simples vidéos YouTube, qui tous bénéficient de la superbe dalle AMOLED (on note juste un peu de rognage sur l’affichage « plein écran »). C’est en revanche au niveau du son que la surprise est belle; oubliez le rendu sonore trop étouffé et un poil saturé (dans les hauts volumes) des derniers Galaxy; cette fois le son est clair, précis, avec de bons effets stéréo, et l’on peut vraiment monter le volume (un gros cran au dessus du volume maxi de mon iPhone X, que je trouvais pourtant déjà assez puissant pour un smartphone). Au casque c’est encore mieux bien sûr, et l’on est impressionné par le très faible niveau de distorsion (à peine un très léger effet de chuintement sur les voix à haut volume). En revanche, on se doit d’avouer que le Note 9 a eu un mal de chien pour se connecter en Bluetooth à mon casque audio Beats X (pourtant, le Note 9 est compatible Bluetooth 5.0); un simple bug qui sera corrigé par une mise à jour future ?
Le Note 9 est puissant, ce qui semble assez logique pour un smartphone équipé d’un Exynos 9810 Octa (à huit cœurs donc, dont 4 Mongoose M3 à 2.7 GHz et 4 Cortex-A55 à 1.8 GHz). Les 6 Go de RAM (8 Go sur le modèle avec 512 Go de capacité de stockage) ainsi que le GPU Adreno G72 complètent l’arsenal qui doit garantir la fluidité parfaite de l’interface Samsung Experience (toujours aussi fluide et épurée au passage). Au benchmark GeekBench 4, le Note 9 réalise un score de 3316 en traitements mono-cœur et 8434 en multi-coeurs. Cela reste en deça des 4246 (Mono) et 10266 (multi) de l’iPhone X et de son « vieux » processeur A11 Bionic, mais cette différence est absolument inexistante au niveau de la prise en main… ou des jeux. Asphalt 9 ronronne de plaisir sur le Note 9 et votre serviteur se doit d’avouer qu’il n’a pas vraiment vu le temps passer à aligner les courses endiablées et pleines de Nitro. Pas un seul ralentissement, des textures pétantes, et le Note 9 qui reste « fresh » pendant tout ce temps, comme s’il faisait tourner une app de fonds d’écrans ! La phablette ne rentre donc peut-être pas dans la catégorie des smartphones surpuissants, mais « sans maitrise… », vous connaissez la suite… Et en terme de sécurité me direz-vous ? C’est moins bon de ce côté là; certes, Samsung propose toujours pléthore de systèmes de verrouillage/déverrouillage (lecture d’iris, code, symbole, reconnaissance faciale 2D, Lecteur d’empreinte), mais aucun ne s’avère réellement satisfaisant : le lecteur d’Iris, la prise de code ou de symboles sont plutôt lents, la capture Faciale 2D n’est pas vraiment sécurisée et le lecteur d’empreinte reste inaccessible dès que le smartphone est posé sur une table.
Ici à KultureGeek, nous n’avons pas pour habitude de cacher nos reproches sous le tapis. La partie photo du Galaxy S9 nous avait un peu déçu il y a quelques mois; les clichés pris avec ce modèle affichaient une réelle dérive colorimétrique tandis qu’un effet de lissage trop prononcé ainsi que des contours « noircis » venaient ternir les performances en basse-lumière. Samsung a profondément revu l’ISP (Image Signal Processeur) et les algorithmes de traitement d’image du Note 9, et c’est une petite révolution : les couleurs sont extrêmement fidèles (encore plus que celles des photos de l’iPhone X, pourtant un champion de la fidélité colorimétrique) et aucun artefact ou anomalie chromatique ne sont perceptibles.
Ce dernier cliché a été réalisé en condition de très faible luminosité
C’est absolument impeccable, et même assez impressionnant dès lors qu’on photographie en basse lumière. Le « lissage massacreur » du S9 laisse ici la place à des clichés détaillés. L’autofocus est rapide, et les effets de flou en mode portrait sont du plus bel effet. Le double capteur 12 MPx fait vraiment des merveilles. Le capteur frontal 8 MPx est en revanche un peu moins performant : les visages subissent de légers effets de déformation mais les nombreux filtres intégrés (plutôt à destination d’un public féminin au vu de leur description) permettent au final d' »améliorer » le sujet initial.
Impossible de parler du Note 9 sans évoquer son stylet tout de jaune (vif) vêtu; les fonctions qui lui sont rattachées transforment profondément l’usage du smartphone… pour peu qu’on ait pris le temps de les connaitre ! Un double clic sur la tranche de l’accessoire, et l’on accède instantanément à l’app de prise de note. Mais il y a mieux encore: dans le mode Photo, ce même bouton intégré au stylet joue le rôle de déclencheur photo à distance ! Une fois dans la phototèque, il est possible de dessiner ou de rajouter des annotations, et ce sur n’importe quel cliché. On peut aussi envoyer des messages animés qui dévoilent le tracé du stylet (malin… ). L’interface elle-même se met au diapason de ce stylet décidément multi-usages: la petite roue à fonctions est entièrement manipulable avec ce périphérique, tout comme le reste de l’interface par ailleurs. Le stylet ne ressemble pas ici à un simple bonus, un accessoire « optionnel » : il est même l’argument principal qui justifierait presque à lui seul le tarif très élevé du Note 9, car à vrai dire, aucun autre androphone n’est aussi bien taillé pour les tâches mobiles « hybrides » qui ne peuvent se passer de la prise de note (ou de croquis) à la volée.
Le Galaxy Note 9 dispose d’une batterie 4000 mAh, de quoi à priori ne pas trop craindre l’absence de prise électrique. L’autonomie ne déçoit pas; en fait, le Note 9 est le smartphone le plus « endurant » que nous ayons jamais testé jusqu’ici et tient TRES aisément les deux jours en activité constante. Si on retire la fonction Always On, c’est encore mieux et l’on gagne quelques heures supplémentaires. Voilà qui « efface » de la plus belle manière qui soit le scandale des batteries du Note 7…
Si l’on devait donner un surnom au Note 9, ce serait celui de « grand rectificateur »: de bien meilleures photos que le S9, un stylet devenu indispensable, un champion de l’autonomie, un écran furio-classe, une partie sonore largement améliorée, tout ou presque a été revu, repensé, affiné, corrigé. Au final, on se retrouve avec une phablette qui n’a pas de réel concurrent dans sa catégorie malgré un design quasiment inchangé depuis plusieurs générations. Surtout, le Note 9 redevient leader sur nombre de fonctions ou de spécifications : qualité d’affichage, photos, autonomie, aucun autre fabricant ne fait mieux sur ces points clefs, y compris Huawei. Si ce n’était l’aspect « sécurité » clairement à la traine, et l’on pouvait même parler de « Retour du Roi ».
Le Galaxy Note 9 est disponible en deux configurations. La première comprend 128 Go pour un prix de 1 009 €. La seconde est de 512 Go avec un prix de 1 259 €. Voici les boutiques il est possible d’acheter un Galaxy Note 9 :
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