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C’est le grand retour de Luc Besson avec Valérian, adaptation de la BD « Valérian et Loreline » des français Pierre Christin et Jean-Claude Mézières dont le premier album est sorti au début des années 70. N’étant pas un adepte de la BD, j’attendais beaucoup du blockbuster français, à près de 200 millions d’euros, de Luc Besson qui devait me faire découvrir cette saga emblématique. Résultat, il ne me reste plus qu’à acheter ces BD…
Nous étions conviés par BNP Paribas, partenaire du film à l’origine de cet événement, au MK2 VR au pied de la Bibliothèque Nationale de France à Paris pour assister à l’univers de Valérian en réalité virtuel. Une œuvre impressionnante (à retrouver sur YouTube) réalisée sur le logiciel de Google, Tilt Brush, par Steve Teeps nous dévoilant quelques vaisseaux et Alpha, la planète au centre du film. Nous avons aussi pu rencontrer Marc Simonetti, un des concepts artistes, qui nous a présenté son travail colossal pour Valérian mais je vous laisse en retrouver une partie ici. Parlons maintenant du film en tant que tel.
Après une scène d’introduction un peu longue mais sympathique montrant les débuts d’Alpha, ce qui était à la base une station orbitale internationale devenue une véritable planète regroupant des millions extraterrestres de toutes formes. C’est là que vont devoir intervenir les deux agents spatio-temporels Valérian et Loreline (qui aura perdu sa mention dans le titre), car Alpha est menacée de l’intérieur par une force inconnue. Des grandes lignes intéressantes qui vont vite se révéler assez fades, les héros se retrouvant confrontés à une multitude d’obstacles qui font que le film ressemble plus à une succession de problèmes plus qu’à une quête épique dans un film en mal de véritable méchant.
En soit, on a déjà vu de bons films avec un scénario pas forcément des plus important, souvent sauvé par des personnages intéressants. Malheureusement le film ne nous dit pas grand-chose de Valérian ou Loreline, si ce n’est que Valérian a un penchant pour le harcèlement et pour Loreline. Sans connaitre les personnages de la BD, on se sent passer à côté de ce que Luc Besson souhaitait nous monter. Les personnages sont assez froids, et le jeu d’acteur est plutôt figé. Que ça soit Dane DeHaan ou Cara Delevingne, les deux semblent utiliser les mêmes expressions froides et le même ton sur une large partie du film. Peut-être un choix voulu mais qui fait que l’on ne s’attache que peu aux personnages du film.
Une bande annonce qui laissait rêveur…
Film de science-fiction oblige, on se retrouve avec un maximum d’effets spéciaux, de paysages impressionnants et visuellement très beau. Même si on sent que certains plans ne sont pas au niveau des autres, le tout donne un bon univers très complet où on note quelques touches du très bon « Le Cinquième élément » certainement dû au travail de Jean-Claude Mézières, dessinateur de la BD Valérian et Loreline, ayant travaillé sur le précédent film de Besson. On retrouve aussi une touche du film Avatar avec la planète Mül et son peuple en harmonie avec la nature. Coté musical, Luc Besson n’aura pas fait appel à l’habituel Eric Serra mais à Alexandre Desplat qui n’aura pas fait sa meilleure prestation, certaines ambiances sonores ne collant à l’image et peinant à se faire oublier en sublimant l’action, ce qu’on aime dans une bonne musique de film.
Ce qui devait être LE film de Besson se révèle au final bien plat. Le scénario est sans grande surprise, certaines trames se devinent même dès le début du film. Le jeu d’acteur est très souvent trop simple, sans émotion. Des effets spéciaux assez hétérogènes, certains magnifiques d’autres en deçà, comme la 3D qui se retrouve extrêmement accessoire voir désagréable par moment, triste pour un budget tournant autour des derniers Star Wars. Ce qui sauve un peu le film reste l’univers de la BD avec des aliens plaisants, des vaisseaux sympathiques mais avec un petit air de déjà vu et une planète Alpha impressionnante. On reste très loin de la concurrence annoncée à Star Wars, Star Trek ou plus récemment, les Gardiens de la Galaxy. Il y avait clairement mieux à faire avec autant de moyen et un univers aussi important que celui de Valérian, une BD qui aura servie d’inspiration pour bon nombre d’univers SF. « Le plus grand défi » de la carrière de Besson laisse un sacré goût amer…
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21 Nov. 2024 • 22:43
21 Nov. 2024 • 20:09
21 Nov. 2024 • 18:56
21 Nov. 2024 • 18:44
Le scénario n’est pas moins développé que beaucoup de star wars ou star treck.
La genèse des héros n’est pas abordée mais qui connait la genèse de Spock dès le premier film ? et franchement voir les films de comics nous sortir à chaque changement de studio ou d’acteurs la genèse du héros me fatigue.
Visuellement c’est souvent très bon.
La bande son ne m’a marqué que lors de titres connus.
Non vraiment très bon moment, de la science fiction rafraichissante par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir. J’ai vraiment l’impression que ce film fera date comme l’a fait Le 5ème élément (dont il me semble avoir vu des personnages)
Vincent,
Après, ce qui m’a déplu c’est la tonalité vocale des 2 héros (stable tout le long du film) et leur relation (le lourd dingue Valerian et Laureline qui va le mettre au pli !).