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Il n’est pas certain que cette innovation soit de celle qui fasse avancer l’humanité dans le bon sens; après tout, le « règne de la beauté » est déjà suffisamment pesant dans nos sociétés modernes pour qu’une intelligence artificielle ne vienne pas y rajouter son grain de silicium. Toujours est-il que la société japonaise Party a mis au point Deeplooks, un algorithme de traitement qui est capable d’analyser n’importe quel visage…puis d’établir son niveau de beauté (ou de laideur) sur une échelle de 1 à 5. Impitoyable.

On a beau dire que la beauté est subjective (ou plus hypocritement, intérieure), jamais notre société n’a été autant empressée de normer les critères physiques, que ce soit dans les médias, sur les sites de rencontre ou plus prosaïquement dans nos jugements de tous les jours. Et le plus terrible est bien que cette norme ne connait pas la nuance : on est beau…ou on est laid. Le logiciel de Party, en s’appuyant sur une échelle limitée (5 niveaux), joue un peu à la même tambouille, et les exemples fournis montrent bien que c’est la beauté reconnue « socialement comme telle » qui est avalisée par le logiciel (après tout, ce sont bien des hommes qui alimentent la base de données de la machine).
Une simple photo perso ou bien encore un passage par la webcam intégrée au notebook suffiront pour que notre bobine se retrouve auscultée à la vitesse de l’éclair; et en quelques secondes, vous saurez ce que l’IA, et à fortiori « la société dans son ensemble », pense de votre joli/affreux minois. Narcissique s’abstenir, à moins d’être sûr de son coup. « IA ma belle IA, suis-je toujours la plus belle ?«
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