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Microsoft creuse toujours plus profond le sillon de l’hybride avec sa gamme Surface, convaincu qu’il s’agit là de l’évolution 2.0 de l’informatique moderne. De la toute première Surface au modèle Pro 4, c’est la même idée fixe : celle d’un nouveau type de PC, capable d’aborder les tâches traditionnelles de l’ordinateur de bureau et qui en un simple geste peut devenir une tablette de consultation/création/présentation nettement plus adaptée pour ces tâches spécifiques.
La Surface Pro 4 se veut être le nouveau point d’achèvement de ce concept « hybride », tout en corrigeant les principaux défauts que l’on pouvait attribuer à ses prédécesseurs. Et après plusieurs jours de tests, nous pouvons affirmer que Microsoft, enfin, touche vraiment du doigt ce que doit être la Surface : un hybride qui est moins une révolution en soi que le mariage réussi du classique et du moderne, du poste PC conventionnel et de la tablette performante sur laquelle on peut écrire comme dans un bloc-notes; et sans restrictions cette fois. Explications :
Comme à l’habitude, la tablette Surface Pro 4 de Microsoft a bénéficié d’un grand soin de conception, de réalisation et de finition. Parfaitement équilibré et fignolé dans les moindres détails, ce bloc au design à la fois »industriel » et raffiné respire la qualité de fabrication. Le pied escamotable s’ouvre sans aucun à-coups et semble à priori très solide. L’angle d’ouverture atteint presque l’horizontal (150°), ce qui permettra à ceux qui le souhaitent d’utiliser la tablette en mode surélevé plutôt qu’avec l’écran placé à la verticale.
Pour un hybride de cette taille (12,3 pouces de diagonale d’écran), l’encombrement de la Surface Pro 4 reste quasi identique à celui du modèle précédent alors que l’on gagne 0,3 pouces d’affichage. Le poids reste contenu (800 grammes sans clavier et 1,1 kg avec) et l’épaisseur ne dépasse pas les 8,5 mm. Des mesures élevées pour une tablette, mais si l’on prend en compte qu’il s’agit avant tout d’un PC hybride et que l’appareil fait clairement concurrence aux ultra-portables traditionnels, alors cette Surface Pro se positionne très avantageusement. La connectique n’en fait pas trop tout en étant largement suffisante : un seul port USB 3 (deux auraient été tout de même préférables), un mini-DisplayPort et un port microSD à l’arrière qui s’avérera sans doute indispensable à l’usage pour notre modèle de test (ce dernier ne dispose que de 128 GB de capacité de stockage en SSD).
L’écran de la Pro 4 s’inscrit dans ce que l’on peut désormais appeler une tradition d’excellence chez Microsoft. La précision du piqué, la colorimétrie fidèle (pas de variation sensible vers les bleus ou les jaunes), des reflets limités, un bon angle de vision, une grande cohérence d’affichage et de luminosité sur toute la dalle, un contraste élevé et bien sûr une très haute définition de 2736 x 1824 pixels sont les caractéristiques principales de cette dalle vraiment « premium« . C’est bien simple, depuis la Surface Pro 3, la qualité d’affichage des hybrides de Microsoft nous semble clairement surclasser tout ce qui se fait chez la concurrence, iPad compris. Concernant la partie audio, les efforts sont notables, avec une quasi absence de distorsion, des aigus et des graves bien détaillés et un rendu clair et sans bavure par le biais des HP intégrés.
Un très bel écran, un processeur Intel Core i5-6300U épaulé par une puce graphique Intel HD Graphics 520 et 4 GB de RAM (8 GB avec les modèles sous Core i7): la Pro 4 est visiblement taillée pour de vraies tâches de production « classiques ». Mais « sans maitrise, la puissance n’est rien » dit-on, un adage qui devrait être le mantra de tout bon produit technologique et qui ici trouve sa parfaite illustration avec un Windows 10 qui se retrouve parfaitement à son aise sur ce type de support. La réactivité de l’interface, la gestion du multi-fenêtrage, la fiabilité et la réactivité de Cortana et globalement une plus grande cohérence graphique d’ensemble font que l’on trouve beaucoup plus rapidement ses marques, tout en n’ayant pas l’impression de rester scotché dans le passé; Windows 10 emprunte en fait à la fois au Windows « d’avant Metro » sur certains points mais aussi à l’interface « tuile » de Windows 8, sans cette impression de coupure brutale entre les deux types d’interface. Une vraie réussite, véritablement magnifiée ici dans un hybride à la polyvalence réelle.
Certes, tout n’est pas parfait et la puissance délivrée par le Core i5 n’est pas vraiment adaptée aux applications les plus lourdes, notamment certains jeux Windows particulièrement gourmands; néanmoins, pour avoir pioché quelques titres en 3D relativement « simples » (comme le très marrant Shark Hunter), je peux témoigner que la « bête » reste suffisante pour faire tourner la plupart des applications. Du reste, la Pro 4 est aussi disponible dans des modèles disposant d’un Core i7; les amateurs de puissance pure ont donc de quoi choisir…
Le nouveau clavier (qui n’est malheureusement toujours pas fourni en standard) ainsi que le stylet (heureusement fourni) ont été nettement améliorés et gomment les principaux défauts que l’on pouvait auparavant relever. La sensation de frappe « flottante » et manquant de précision fait place à un toucher rapide et précis, avec des touches mécaniques qui restent bien centrées à la frappe. C’est une grosse évolution, qui peut d’ailleurs profiter aussi à la Pro 3 (le clavier est compatible). Quant au stylet, impossible de savoir s’il s’agit d’une modification matérielle ou logicielle, mais la latence encore bien présente avec le modèle précédent a cette fois presqu’entièrement disparu (pas totalement toutefois). Ces mises à jour conséquentes des deux accessoires essentiels de la Surface Pro 4 profitent à fond des nouvelles possibilités d’inclinaison de l’écran grâce au pied escamotable que l’on peut ouvrir jusqu’à 150°. En position d’écran légèrement surélevé, la Surface Pro 4 devient ainsi presque idéale pour une grande variété d’usages : bureautique « simple », prise de note avec le stylet, utilisation en mode multi-touch…L’hybride et ses usage multiples est enfin là, devant nos yeux.
Seul point de friction de cette très bonne machine, une autonomie qui nous semble en léger retrait par rapport au Surface Pro 3; notre test vidéo Youtube en continu (luminosité de l’écran à 50%) a mis la Pro 4 sur les genoux en un peu moins de 7 heures; c’est correct, mais moins bien que les 9 heures annoncées par Microsoft.
Microsoft court derrière son hybride depuis la toute première tablette Surface. Avec la Surface Pro 4, le concept est enfin arrivé à maturité : une machine parfaitement polyvalente, un système d’exploitation mature et très à son aise sur ce type de support matériel, des accessoires indispensables et qui fonctionnent à merveille, un écran de très grande qualité : n’en jetez plus ! Il n’y a guère qu’une autonomie un peu faiblarde pour gâcher un peu la fête, mais pour le reste, Microsoft vient de démontrer que sa vision de l’hybride informatique était bien plus qu’une simple idée séduisante; le concept est devenu, pleinement cette fois, une réalité. La Surface Pro 4 est disponible dans sa version i5/4Go RAM/128 Go à 929 euros sur le Microsoft Store et dans sa version i7/8Go de RAM/256 Go à 1710 euros, toujours sur le Microsoft Store.
[Màj] Il y a également un version M3/4Go de RAM/128Go sur le Microsoft Store
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14 Dec. 2024 • 16:05
13 Dec. 2024 • 20:49
13 Dec. 2024 • 20:22
Perso c’est ce que j’ai pris avec 256Go de stockage SSD et je n’ai jamais été autant satisfait d’un produit informatique qu’avec la Surface Pro 4. Si seulement davantage de monde pouvait prendre exemple sur ce produit juste excellent.