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Sans trop de surprise, Google a rejeté les accusations européennes d’abus de position dominante sur le marché des comparateurs de prix. Soupçonné puis formellement pointé du doigt pour avoir favorisé son propre service Google Shopping au détriment des solutions concurrentes, Google réagit …en contre-attaquant. Non content de nier les allégations portées à son encontre, Kent Walker, l’avocat général de Google estime que « Google élargit le choix des consommateurs européens et offre de bonnes opportunités aux entreprises de toutes tailles« ; et de citer la présence et le poids d’Amazon sur le marché pour bien démontrer qu’il n’y aurait pas vraiment d’abus antitrust.
Google considère donc que les accusations portées par la commission européennes dans son avis préliminaire sont infondées, tout en rappelant que 20 milliards de requêtes ont été dirigées vers des web marchands européens. En outre, et toujours selon Google, l’expérience utilisateur serait amoindrie sans la personnalisation des résultats de recherche; il faudrait en somme continuer de garantir l’intérêt « du choix de l’utilisateur et de la libre concurrence« . Le géant de la recherche ajoute qu’il souhaite discuter de tous ces points avec les membres de la Commission.
Les justifications de Google sont intéressantes en ce sens qu’elles rentrent parfaitement dans une logique juridique…américaine; l’intérêt du consommateur, quel que soit le prix à payer, est bien ce qui compte ici (le « choix du consommateur » est placé devant « la libre concurrence » dans le texte) et il est vrai que la justice américaine avait remisé au placard ses propres conclusions négatives sur les abus de position dominante de Google, essentiellement parce qu’au final « l’intérêt des consommateurs » semblait préservé en laissant la firme de Mountain View continuer à sa guise; comme si, à partir du moment où le client y trouvait son compte, l’abus de position dominante ne pouvait plus être véritablement défini comme tel; ou dit encore autrement, si l’utilisateur/consommateur est gagnant, c’est qu’il n’y a pas d’abus de position dominante, car si tel était le cas, l’utilisateur/consommateur final ne pourrait être que perdant.
Google cite aussi les 20 milliards de requêtes redirigées vers des solutions concurrentes de Google Shopping, mais ne dit rien sur le nombre de requêtes dirigées justement vers son propre service Google Shopping (si c’est 10 fois plus, le soupçon d’abus reste largement légitime).
La Commission européenne a bien pris note de l’avis de Google, expliquant qu’elle allait examiner avec attention chacun des points soulevés. La décision finale sur cette affaire pourrait être rendue en 2016.
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