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On ne peut pas vraiment dire que PornHub faisait du zèle sur YouTube : les vidéos de la chaîne étaient accessibles uniquement aux majeurs et ne montraient évidemment pas de sexe explicite. Malgré ce contenu très contrôlé (et beaucoup moins hot que celui d’autres chaînes visibles par tous), YouTube a décidé de bannir PornHub, une chaine de près d’un million d’abonnés, pour des raisons encore assez floues. « Après examen, nous avons mis fin à la chaîne Pornhub Official suite à de multiples violations de nos CGU », explique ainsi Jack Malon, porte-parole YouTube, dans les colonnes du site The Verge.
YouTube ne précise pas les raisons exactes du bannissement, qui résulterait in fine principalement d’une plainte de l’organisme anti-porno National Center on Sexual Exploitation. Cette association a rapporté une violation des CGU de YouTube dans la journée du vendredi 16 décembre : « Pornhub conduisait les gens directement vers son site pornographique – une violation des politiques de YouTube – alors de plus en plus de preuves montrent qu’il regorge de contenu d’abus sexuel d’enfants, de trafic sexuel, de viol et d’abus sexuel basé sur l’image. » Les faits rapportés concernent pourtant principalement de vieilles affaires, PornHub ayant depuis réagi en mettant en place un service renforcé de modération, ce qui se traduit par la suppression annuelle de centaines de milliers de vidéos.
Le fait est qu’au delà de l’argument (souvent prétexte) de la lutte contre la pédopornographie, le National Center on Sexual Exploitation est bien labellisé comme un groupe principalement anti-porno, y compris (et surtout) lorsqu’il s’agit d’actes sexuels entre adultes consentants. Les arguments déployés par le NCSE sont d’ailleurs proches de ceux rapportés dans le document de la récente enquête parlementaire française qui sous couvert de protéger les enfants et adolescents du porno déployait en fait un argumentaire ciblant la diffusion de vidéos de sexe explicite en général.
Mindgeek, qui détient PornHub, ne s’y est d’ailleurs pas trompé : « Malheureusement, ce n’est que le dernier exemple de discrimination à l’encontre de l’industrie pour adultes, une tendance observée dans les médias sociaux et dans toutes les autres facettes de la vie, d’autant plus que des groupes confondent de manière trompeuse le contenu consensuel pour adultes avec l’exploitation ».
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22 Nov. 2024 • 9:50
21 Nov. 2024 • 22:43
21 Nov. 2024 • 20:09
21 Nov. 2024 • 18:56
Comment peut-on justifier la présence d’une chaîne de l’industrie du sexe sur YT.. imaginez là banderole publicitaire, mais tant que les lèvres et les tetons sont cachés ça va ?
C’est juste pervers, déjà que ces sites malsains sont accessibles librement sur internet est une hérésie.
Bref.. une excellente nouvelle cet article.