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Chaque année en France, environ 20 000 femmes subissent une ablation du sein suite à un cancer, et 5000 à 7000 de ses femmes auront recours par la suite à une opération de reconstruction. Depuis quelques années, les robots se sont invités dans les salles d’opération de chirurgie mammaire, et plus précisément le robot Da Vinci, une machine créée à la fin des années 90 et destinée à l’origine aux interventions du pontage coronarien. La souplesse de la plateforme Da Vinci a permis au robot de trouver sa voie dans d’autres spécialités chirurgicales, comme l’urologie, l’ORL, la gynécologie… et le traitement du cancer du sein.
En France, le Dr Benjamin Sarfati, chirurgien plasticien et esthétique, fait office de pionnier dans le domaine. Ce dernier a en effet mis au point une chirurgie-robotisée d’ablation totale du sein avec reconstruction mammaire simultanée par prothèse ! Que l’on se rassure, le robot n’agit pas ici de manière autonome : « C’est le prolongement des mouvements du médecin » affirme le Dr Sarfati, qui a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions, « Il ne prend aucune décision seul et est piloté par le chirurgien tout au long du geste opératoire ». Le chirurgien se trouve en fait dans la même pièce que la patiente lors de l’opération, mais dans l’absolu, rien n’interdit d’imaginer qu’une mastectomie robotisée puisse se faire à distance… dans un futur plus ou moins proche.
L’usage de Da Vinci pour un tel acte de chirurgie n’est pas une lubie de technophile : « Grâce au robot, on atteint des zones par de petites incisions, via une caméra et des instruments endoscopiques. On fait l’intervention au robot avec une cicatrice de 4 cm sous le bras, contre 8 à 10 cm sur le sein avec la technique classique » nous explique ainsi le Dr Sarfati, ajoutant que la cicatrice se retrouve alors totalement cachée sous l’aisselle de la patiente. Par ailleurs, une cicatrice plus petite a l’insigne avantage de diminuer les risques de complications postopératoires.
Le Dr Benjamin Sarfati, chirurgien plasticien et esthétique
Le robot Da Vinci facilite aussi l’intervention elle-même : lors d’une opération de mastectomie classique, une partie du geste est réalisée en aveugle, alors que le robot permet d’obtenir une image 3D très précise de la « scène » d’intervention. En outre, les bras mécaniques du robot sont d’une précision redoutable et leur capacité à pivoter à 360° permet de s’afranchir de certaines contraintes spatiales (un bras de chirurgien ne pivote pas à 360°). Mais qu’en est-il si le robot venait à « boguer » ? « Le système est entièrement sécurisé » nous assure le Dr Sarfati.
Comme nous sommes aussi de gros geeks, nous avons demandé au Dr Sarfati son avis sur l’évolution et l’intégration des technologies de pointe (robotique, AR/VR) dans le domaine de la chirurgie mammaire. La réponse risque fort de plaire à Apple et à toutes les sociétés qui investissent aujourd’hui des milliards de dollars dans les casques de réalité mixte :« La réalité augmentée est l’avenir, elle permettra une chirurgie plus précise et moins risquée pour les patientes ». En revanche, il ne faudra sans doute pas être trop pressé pour voir un robot capable d’effectuer ce type d’opération en totale autonomie. C’est un futur « évident » pour le Dr Sarfati, mais « on en est encore très loin ». En 2022, l’être humain reste la clef de voute du système : « La formation des équipes chirurgicales est une étape nécessaire pour développer l’utilisation du robot assisté pour l’ablation du sein » rappelle le Dr Sarfati.
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