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Le Premier ministre Jean Castex a récemment annoncé que les Français ne disposant pas d’une connexion Internet suffisante pourront bénéficier d’une aide de 300 euros (voire 600 euros selon les cas), au lieu de 150 euros auparavant. Mais pour l’UFC-Que choisir, il est plus important d’avoir un Internet de qualité qu’une aide financière de l’État.
« Il est important d’entrée de préciser que rien ne garantit que toutes les victimes de la fracture numérique puissent toutes bénéficier de cette aide. En effet, cette dernière est destinée aux consommateurs vivant dans des zones où des fournisseurs d’accès à Internet, qu’ils soient locaux ou nationaux, proposent des offres labélisées « Cohésion Numérique », ce qui n’est pas forcément le cas partout », souligne Alain Bazot, le président de l’UFC-Que choisir.
Il poursuit en indiquant que l’annonce du Premier ministre est intervenue peu de temps après une enquête de l’association de consommateurs montrant que 32% des consommateurs sont privés de bon haut débit (c’est-à-dire supérieur à 8 Mb/s) en zones rurales. « En faisant l’hypothèse – loin d’être excessive – que les zones dans lesquelles l’Internet fixe est de piètre qualité sont également celles où l’Internet mobile affiche les débits les plus faibles, on ne peut manquer de se demander comment la 4G fixe pourra réellement constituer une solution pour les consommateurs », souligne le président.
Un autre point concerne l’accès réel à Internet. La logique voudrait que tous les Français puissent disposent d’un accès à la fibre optique d’ici la fin de 2025 grâce au plan France Très haut débit. Mais l’UFC-Que choisir a constaté qu’un logement annoncé comme raccordable n’est pas toujours raccordé par les opérateurs. Et quand ils le sont, la qualité est parfois bancale à cause du travail des techniciens.
« Plutôt qu’un geste financier pour une solution provisoire, notre association promeut un droit opposable à un Internet de qualité », dit l’UFC-Que choisir. « Concrètement, au lieu de fixer des objectifs non contraignants de déploiement des réseaux, les pouvoirs publics devraient s’engager auprès des consommateurs, dans la loi, à leur fournir un accès effectif à un très haut débit de qualité ». Il faudrait également que les Français puissent avoir le droit à une compensation financière suffisamment élevée si les débits annoncés ne sont pas respectés. Cela inciterait les pouvoirs publics à investir dans les réseaux, selon Alain Bazot. « Comptez sur moi pour porter cette demande auprès des candidats à l’élection présidentielle », dit-il.
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