TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Stéphane Richard, le PDG sortant d’Orange, l’assure : les GAFAM comme Google et d’autres comme Netflix doivent payer et ainsi contribuer au financement des infrastructures Internet. Il juge que ces derniers profitent des avancées des opérateurs.
« Il y a la nécessité d’un rééquilibrage de la contribution de chacun en Europe », a déclaré Stéphane Richard cette semaine lors d’une conférence de presse qui a suivi la publication des résultats financiers d’Orange. « Le poids des infrastructures revient en totalité au secteur télécom qui est soumis à de multiples contraintes de tous ordres. Ces grands acteurs américains, innovants et performants, profitent finalement de nos investissements considérables dans la fibre optique, la 4G ou la 5G, pour pousser leurs services sans du tout y contribuer », a-t-il souligné. Il en profite pour ajouter : « Tout le monde a en mémoire la phrase de ce sympathique Eric Schmidt, ancien patron de Google : vous faites les investissements, je fais les profits ».
Plusieurs patrons d’opérateurs européens ont donc rédigé une tribune commune pour qu’une solution soit trouvée. Cela regroupe les patrons d’Orange, Deutsche Telekom, Vodafone et Telefónica. Selon leurs dires, « le streaming vidéo, les jeux et les réseaux sociaux hébergés par une poignée de plateformes de contenus numériques représentent plus de 70% de l’ensemble du trafic de données sur les réseaux ». Qui plus est, le trafic croit d’année en année. Les opérateurs disent que les investissements augmentent, mais le rendement baisse. Ils vont même plus loin, affirmant que la situation ne serait plus viable, au point que cela pourrait avoir un impact négatif sur les réseaux à l’avenir.
Quelle est la solution selon les dirigeants ? Faire un système de péage, comme comme en Corée du Sud. Le fournisseur d’accès coréen SK Telecom exige que Netflix lui verse l’équivalent de 75 millions d’euros afin de financer ses infrastructures réseau. Il y a d’ailleurs eu une affaire judiciaire. Le son de cloche est similaire aux États-Unis, avec la question du financement qui fait également débat.
Tout cela nécessite du temps pour se mettre en place. Orange, étant un opérateur français, espère au moins que la situation va évoluer cette année étant donné qu’il y a une élection présidentielle en France. Quel que soit le prochain président élu, l’opérateur veut des changements, notamment sur la fiscalité.
SOURCE01Net
La Bagnole (ça ne s’invente pas), un véhicule électrique conçu et fabriqué part une startup française,...
Des chercheurs britanniques de l’université de Birmingham ont développé une nouvelle théorie décrivant les...
C’est la semaine du Black Friday,l’avant dernière semaine du mois de novembre, qui est une période de grosses promotions pour...
La tablette Pixel Tablet 2 ne verra visiblement pas le jour, avec Google ayant décidé d’annuler sa sortie. Le modèle existant,...
Jessica Rosenworcel, la première femme à occuper le poste de présidente permanente de la FCC (Federal Communications Commission),...
22 Nov. 2024 • 11:35
22 Nov. 2024 • 9:50
21 Nov. 2024 • 22:43
21 Nov. 2024 • 20:09
la comparaison avec les constructeurs est caduque car cela reviendrait à élargir les voies car les constructeurs automobiles fabriqueraient des voitures de plus en plus larges, longues, hautes au point de ne plus pouvoir circuler sur les voies actuelles. On n’en ai pas la.
Ce qui forcent les opérateurs à augmenter la vitesse c’est bien le contenu. On serait resté en SD pour la vidéos il n’y avait pas eu ce besoin.
Dans l’idée du PDG d’orange, j’ajouterai tous les émetteurs de spam, les publicitaires, les collecteurs de données, … Tous ceux qui polluent le Net.
Si cela se fait, il y aura une hausse des abonnements de plateforme, il ne faut pas être dupe.
On est aussi en droit d’attendre une baisse des abonnements internet et mobile.
Et si on part du principe que l’idée est juste alors dans ce cas la chaque site internet, chaque service, chaque stream … devrait participer… on voit bien que ca tient pas la route