TENDANCES
Comparateur
- AUTO
Les employés de SpaceX n’ont sans doute pas passé un très bon Black Friday. En cause, un email alarmiste d’Elon Musk envoyé à toutes les équipes. Le patron de SpaceX y affirme en substance que les difficultés de production en série du moteur Raptor, qui doit équiper la fusée Starship, pourraient pousser SpaceX au bord de la faillite. Musk précise bien que cette hypothèse sinistre se produira seulement et seulement si l’entreprise spatiale ne parvient pas à un rendement de production suffisant.
Test de mise à feu du moteur Raptor du Starship, le 17 novembre
Le calcul est simple pour Musk : afin de rester à flot, SpaceX doit faire décoller son lanceur Starship au moins toutes les deux semaines en 2022, ce qui signifie que la capacité de production des moteurs Raptor doit suivre la même cadence… ce qui ne serait clairement pas le cas à l’heure actuelle. L’heure est grave : deux cadres dirigeants de SpaceX (dont un qui travaillait sur le développement du Raptor) auraient récemment quitté la société et les soucis sur les lignes de production seraient « bien plus sévères que ce qui avait été reporté » indique Musk dans son mail.
Confronté à une situation d’extrême urgence, Elon Musk annonce qu’il passera tout son prochain week-end , y compris la nuit, sur la ligne de montage du Raptor, et enjoint ses employés à « monter sur le pont » afin de résoudre cette situation critique. « Nous avons besoin de toutes les mains disponibles pour réparer ce qui est, franchement, un désastre » ajoute un Elon Musk que l’on a rarement vu autant en panique. Musk rappelle au passage que le Starship est le seul lanceur capable d’envoyer en orbite les satellites Starlink dans leur version V2, des engins beaucoup plus massifs que les satellites Starlink déjà opérationnels. En outre, ces satellites V2 seraient nécessaires pour rendre Starlink rentable à terme, et aussi pour garantir la bande passante annoncée face à l’afflux des abonnements.
Malgré le ton catastrophiste d’Elon Musk, on se gardera bien d’annoncer la mort imminente de SpaceX. En 2018 déjà, l’entrepreneur visionnaire avait envoyé un mail à destination de ses troupes annonçant la fin du monde et la banqueroute. Tesla risquait alors de frôler la faillite selon Musk. L’entreprise vaut aujourd’hui plus de 1000 milliards de dollars.
SOURCEThe Verge
C’est la semaine du Black Friday,l’avant dernière semaine du mois de novembre, qui est une période de grosses promotions pour...
Pendant la semaine du Black Friday, UGREEN, spécialiste des accessoires technologiques, propose des réductions importantes sur une large...
Les fans de Cyberpunk 2077 espéraient une mise à jour optimisée pour la PlayStation 5 Pro, la nouvelle console de Sony disponible au...
La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert une enquête après que des comptes Telegram de...
C’est la semaine du Black Friday,l’avant dernière semaine du mois de novembre, qui est une période de grosses promotions pour...
22 Nov. 2024 • 22:34
22 Nov. 2024 • 21:52
22 Nov. 2024 • 20:55
22 Nov. 2024 • 20:27
Pour donner un peu de contexte, Tesla était endetté de 10 milliards, dépensait 1 milliard par trimestre, avait des lignes d’assemblage sous tente sur le parking de l’usine, et n’avait pas la Gigafactory de Shanghai pour produire en masse. En 2017 Tesla produisait 100k voiture. L’année d’après, 300k de Model 3. « Prototype are easy, production is hard ». Et pour finir concernant la capitalisation de 1000 milliards, cela n’a rien à voir avec les performances de l’entreprise. Une capitalisation n’est que le prix de l’action multiplié par le nombre d’action. C’est une info uniquement boursière, rien à voir avec la santé de l’entreprise.
Quant à dire que la capitalisation n’est pas du tout corrélée avec la santé d’une entreprise, c’est tout à fait vrai pour les licornes sur cotées, mais sans doute pas lorsqu’on atteint les 1000 milliards ou plus de capitalisation. Enfin, quand vous commentez un article, sachez qu’être inutilement agressif envers un rédacteur lui donnera surtout envie de vous envoyez bouler. Je prends de mon temps pour vous répondre ici, mais c’est avant tout pour rectifier auprès des autres lecteurs.
Je n’ai pas compris de travers, étant donné que je parle d’un coup de com’ interne, et non pas d’un coup de com’ ;)
Le fait de mettre en avant un article ne change absolument rien à la qualité de sa rédaction, juste que c’est la « News chaude » du jour. Au contraire, puisqu’elle est mise en avant, la rédaction doit être irréprochable.
Ensuite, il faut comprendre que la barre des 1000 milliards n’est pas un filtre anti licorne. Aujourd’hui Tesla est valorisé sur sa capacité futur à exploser toute la concurrence (Giga Berlin et Giga Texas qui devrait ouvrir sous peu) et non pas sur ses ventes actuelles. Sa valorisation dépend du mood des investisseurs, qui peuvent décider de prendre en compte, ou non, les fondamentaux de l’entreprise.
Pour conclure, si je tic aujourd’hui, c’est parce que dans 80% des articles que vous rédigez concernant Musk ou l’une de ses entreprises, cela transpire d’une émotion qui ne rends pas votre rédaction objective. Certes, personne ne peut être objectif, mais cela devrait être un idéal à atteindre. Et dans votre cas, par moment l’information est tellement déformée qu’elle ne reflète plus la réalité. Voilà pourquoi je commente.
.
Ne pas tenir compte de cela, ne pas prendre un peu de recul alors que tout dans le personnage incite à le faire, c’est cela qui manquerait cruellement d’objectivité. Vous croyez que je suis le seul rédacteur ou journaliste à rappeler ses déclarations passées alarmistes sur Tesla ? Je n’ai aucun affect particulier par rapport aux informations le concernant lui ou ses sociétés, mais lorsqu’Elon Musk parle, ce ne sont pas les propos forcément objectifs eux d’un CFO livrant le bilan financier trimestriel. Ceci étant l’article prend le parti de considérer avec sérieux les affirmations de Musk concernant le « désastre » du Raptor, mais il faut bien rappeler que l’on a affaire ici à un CEO pas tout à fait comme les autres. L’information, c’est aussi la contextualisation de l’info, pas le simple « recrachage » d’un communiqué interne.