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Malgré le contexte particulier post #meetoo qui oscille le plus souvent entre des cascades de témoignages et des lynchages/tentatives de « cancel » sur les réseaux sociaux (la plupart du temps sans le moindre égard pour la présomption d’innocence), Riot Games (League of Legends) a tenu bon en refusant de livrer son CEO à la meute.
Cette décision de « prudence » était sans aucun doute la bonne, car après une longue enquête interne menée par une société tierce, Riot Games n’a trouvé aucune preuve permettant de corroborer les accusations de harcèlement qui visaient son Pdg Nicolo Laurent. Le CEO était accusé d’avoir harcelé sexuellement une certaine Sharon O’Donnel, mais les investigations menées n’ont pas permis d’établir les faits incriminés : « Nous avons conclu qu’il n’y avait aucune preuve que Laurent ait harcelé, discriminé ou exercé des représailles contre le plaignant » déclare la société dans un communiqué. « Nous sommes donc parvenus à la conclusion qu’à l’heure actuelle… aucune mesure ne devrait être prise contre Laurent. »
Les accusations d’O’Donnel étaient pourtant extrêmement lourdes. Cette dernière accusait Nicolo Laurent de comportements inappropriés, notamment de commentaires dégradants sur sa « féminité », et surtout de l’avoir viré sans solde de la société en représailles de son refus de coucher avec lui. Pour le groupe d’enquête interne, ces accusations étaient sans fondement : « Ce n’est pas une recommandation que nous prenons à la légère. La plupart des cas de cette nature ne sont pas en noir et blanc; ils tombent dans le gris. Cependant, ce n’était pas le cas ici. Dans le cas qui nous concerne, nous n’avons tout simplement pas pu trouver de preuves qui justifieraient une sanction de quelque nature que ce soit contre Laurent. »
Sûr de son affaire, le studio a demandé à la justice d’accélérer la procédure légale en cours en transférant le dossier sur une procédure d’arbitrage. Riot Games établit toutefois une distinction entre le cas de son CEO et la culture « toxique » et misogyne qui aurait cours dans le studio (Riot Games fait même face à une class action concernant ces faits). Le comité de direction du studio assure d’ailleurs rester « pleinement investi dans la supervision des initiatives de l’entreprise pour transformer la culture de Riot. »
SOURCEEngadget
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