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Vous n’avez jamais entendu parler de Relativity Space ? Retenez bien ce nom car il pourrait dans quelques temps briguer la popularité de SpaceX et des autres sociétés aérospatiales. Relativity Space est une start-up fondée par Tim Ellis et Jordan Noone en 2015 qui se spécialise dans la conception de fusées imprimées en 3D. Comment est-ce possible, diriez-vous ? Retraçons le parcours de ces deux ingénieurs talentueux.
Tim Ellis a toujours été un grand fan des LEGO. Adolescent, il passait plusieurs heures par jour à y jouer et à concevoir des vaisseaux spatiaux. Ce divertissement devenu une passion le conduit à intégrer l’Université de la Californie du Sud en 2008 où il choisit l’option génie aérospatial. Il intègre alors le Rocket Propulsion Lab de l’université dans lequel il rencontre Jordan Noone, lui aussi ingénieur aérospatial. Les deux jeunes hommes y lient alors une très forte amitié.
Une fois dans le monde professionnel, le destin voulut qu’Ellis fasse un stage chez Blue Origin tandis que Noone atterrisse chez SpaceX. Bien qu’ils y voient les tenants et aboutissants du domaine de l’aérospatial, les deux ingénieurs veulent sortir des sentiers battus et s’intéressent grandement à la technologie de l’impression 3D.
Ils réalisent effectivement que cette technologie réduirait considérablement la chaîne d’approvisionnement et que moins de pièces et de temps seraient nécessaires à la fabrication des fusées. Confortés dans leur idée, Ellis et Noone quittent respectivement leur emploi en 2015 et mettent sur pied Relativity Space. Dans le même temps, un investisseur, Mark Cuban, n’hésite pas à croire en leur potentiel et leur signe un chèque de 500.000 dollars.
Ellis et Noone ne perdent pas de temps et intègrent le programme Y Combinator pour financer leur start-up. Déjà, leur société est capable d’imprimer des fusées en 3D et ils mettent alors au point un premier prototype d’imprimante appelée Stargate. Trois mois plus tard, ils soumettent leur idée à des investisseurs de la Silicon Valley qui leur donne un financement de série A d’une valeur de 10 millions de dollars.
La bonne étoile des deux ingénieurs ne les lâche pas en chemin puisqu’en janvier 2019, un ancien ingénieur de SpaceX, David Giger, les rejoint et peu de temps après, la fusée Terran 1 de la société est sur pied. Giger était également responsable du moteur de la fusée, qui était baptisé Aeon 1. L’ingénieur qui avait passé 13 ans chez SpaceX réajuste la taille du lanceur, amenant le diamètre du carénage à 3 mètres et sa hauteur à 7 mètres.
Mais la success story ne s’arrête pas là. Les ambitieux ingénieurs n’ont pas hésité à toquer à la porte de la NASA pour demander de leur mettre à disposition plusieurs centres de production situés au Stennis Space Center, au Mississipi. Et la NASA a accepté.
D’après les informations de CNBC, même si Relativity Space est une jeune entreprise, sa valeur marchande atteint déjà les 2,3 milliards de dollars. Même si la start-up est encore loin de rivaliser avec le leader du domaine, SpaceX qui au passage valait 44 milliards de dollars en 2020, il est indéniable que des investisseurs privés et même le gouvernement américain à travers la NASA, veulent donner une chance à Relativity Space de faire justement ses preuves. Affaire à suivre.
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