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L’E-sport serait-il soumis aux mêmes passions malsaines que les compétitions sportives traditionnelles ? L’ESIC (Esports Integrity Commission) a eu la main lourde (mais sans doute juste) en sanctionnant 37 coachs professionnels de Counter-Strike convaincus de triche lors de plusieurs compétitions du célèbre FPS. Ces entraineurs 2.0 utilisaient un bug du mode spectateur permettant de regarder les positions des joueurs des équipes adverses. Les coachs transmettaient ensuite ces « localisations » aux membres de leur propre équipe, qui n’avaient alors plus qu’à terminer le travail.

Pire encore, ces triches se sont répétées sur une très longue période allant de 2016 à 2020, et lors de compétitions importantes (c’est à dire aussi avec de gros gains financiers à la clef). Parmi la liste des coachs sanctionnés, on retrouve plusieurs noms connus de la scène CS : GO, à l’instar de Ricardo « dead » Sinigaglia (coach des teams Luminosity, SK Gaming et MIBR sur les périodes concernées) qui a écopé de 6 mois et demi de suspension, ou de Nicola « HUNDEN » Petersen (coach de la team Heroic) qui récolte 8 mois de suspension. Le français Morgan « B1GGY » Madour prend 7 mois 1/2 de suspension et a été licencié par Team Heretics, sa désormais « ex-team ».
Le gros bug à l’origine de ces triches a depuis été corrigé par Valve, mais l’éditeur aurait trop tardé à réagir lorsque les premiers signalements du bug lui ont été communiqués. La triche n’est pas un phénomène rare dans l’E-sport, mais il est en revanche totalement inédit qu’autant de participants d’un titre compétitif soient sanctionnés au terme d’une seule et même enquête.
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