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La proposition de loi « anti-Huawei » adoptée en première lecture au Sénat continue de faire des remous; les 4 principaux opérateurs français (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free) ont ainsi co-signé une lettre destinée à l’ARCEP, une lettre qui est avant tout un feu nourri contre certains des critères désormais requis pour les futurs équipements 5G.

Les opérateurs s’opposent ainsi sans ambages aux nombreuses autorisations administratives nécessaires pour obtenir l’aval des commandes d’infrastructures réseau en 5G. Un point surtout fait débat : chaque commande de matériel ou équipement 5G devra recevoir l’aval gouvernemental, le temps que les services idoines puissent constater que le matériel en question ne constitue pas un danger pour la sécurité nationale. Pour les opérateurs, cette contrainte n’est pas acceptable, car dans le cas d’un refus d’autorisation, ces derniers resteraient comptables des retards engendrés, avec en sus des sanctions financières à la clef.
Ces critiques semblent en grande partie recevables, mais donnent aussi la désagréable impression qu’entre les perspectives juteuses du marché 5G et la sécurité nationale, les opérateurs ont choisi la voie du retour sur investissement, sans considération des risques potentiels d’espionnage ou de cyberattaque d’une grande puissance économique. Fâcheux.
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