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L’Arcep, le gendarme des télécoms, a publié aujourd’hui ce qu’il appelle le « bilan de santé d’Internet en France ». Le but est de détecter ce qui coince afin de l’améliorer à l’avenir. Ce rapport, remis au Parlement, s’intéresse aux différentes composantes des réseaux Internet, comme la qualité de service, l’interconnexion, la progression de l’IPv6, la neutralité du Net ou encore l’ouverture des terminaux.
Concernant la qualité de service, l’Arcep note qu’il est important de bien pouvoir la mesurer. C’est pour cette raison que l’Arcep a décidé de solliciter tous les acteurs de l’écosystème de mesure pour initier une démarche de co-construction. Ils devront publier un code de conduite commun et développer une API déclinant la carte d’identité de l’accès de chaque terminal. 20 acteurs sont impliqués dans cette démarche.
Vient ensuite l’interconnexion, ce qui permet aux réseaux de tous les opérateurs de communiquer entre eux. L’Arcep note qu’il y a parfois des problèmes. Le gendarme des télécoms va alors suivre ce dossier et collecte des informations pour les rendre publiques dans un observatoire à la fin de l’année. L’Autorité ajoute qu’elle peut régler les différends entre les opérateurs si c’est nécessaire.
En outre, l’Arcep fait savoir que seulement Orange et Free ont un nombre significatif de clients activés en IPv6 (33% et 35%). Bouygues Telecom et SFR ne sont même pas à 1%. L’Autorité veut pousser les acteurs à se mettre à l’IPv6 étant donné que le stock d’adresses IPv4 va s’épuiser d’ici 2021 suite à la multiplication des objets connectés.
Pour ce qui est de la neutralité du Net (abandonnée aux États-Unis, mais toujours en place en Europe), l’Arcep dit avoir reçu 367 signalements. Elle veille à ce que l’écosystème ne relâche pas son attention.
Enfin, l’ouverture des terminaux. Une série d’auditions et d’ateliers ont permis de produire une analyse circonstanciée des constats et de proposer des pistes d’action très concrètes. L’Arcep explique vouloir exercer sa protection sur les réseaux, mais évoque les terminaux comme le maillon faible parce qu’ils restreignent l’ouverture d’Internet et enferment les utilisateurs dans un écosystème selon ses dires.
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22 Nov. 2024 • 14:56
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