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Après la Russie, Telegram va-t-elle connaître des problèmes en Iran ? La messagerie chiffrée est accusée par un haut responsable de la police iranienne de ne pas coopérer avec les autorités en matière de lutte contre le terrorisme. Il se trouve que Telegram est justement la messagerie la plus utilisée en Iran.

Pourquoi une coopération est-elle demandée ? Suite aux deux attentats revendiqués par le groupe État islamique qui a fait 17 morts à Téhéran le 7 juin 2017. Un procès a été ouvert pour que Telegram aide les forces de l’ordre iraniennes et les aide à trouver les auteurs qui ont utilisé la messagerie pour mettre en place leur plan. Les autorités iraniennes ont interdit en avril à toutes les organisations dépendant de l’État d’utiliser Telegram. De plus, des rumeurs font état d’une interdiction prochaine de Telegram, que l’Iran accuse de favoriser la diffusion de messages de groupes d’opposition violents ou armés.
« Des réseaux de messagerie comme Telegram ne coopèrent d’aucune façon avec nous », a déclaré le général Kamal Hadianfar, le chef de la police chargé de la lutte contre la criminalité sur Internet. « Ces gens qui sont en train d’être jugés ont utilisé Telegram pour toutes leurs […] communications entre eux. Malheureusement, le directeur de Telegram ne nous a absolument pas aidés à ce sujet », a-t-il ajouté.
À ce jour, Telegram compte 40 millions d’utilisateurs en Iran, soit près d’un Iranien sur deux. La messagerie est utilisée aussi bien par des particuliers que par des entreprises, des journalistes ou des politiques, selon l’agence de presse iranienne Isna.
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