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La BiiWatch est un projet qui a la dent dure…lancé il y a déjà plus d’un an, ayant loupé de peu une campagne de financement participatif Ulule en début d’année, la présentation de ce petit bracelet connecté s’était pourtant faite sous les meilleurs auspices, avec les soutiens de quelques personnalités comme John Willenborg, CEO d’Optrix, sans compter une couverture médiatique plutôt importante.
Une interface simplissime
Quelques mois plus tard, et alors que l’on est toujours dans l’attente de la sortie de la version 2 de l’appareil, annoncée comme beaucoup plus aboutie sur le plan du design, KultureGeek a décidé d’en savoir un peu plus sur ce bracelet à la facilité d’utilisation déconcertante, mais qui pourrait avoir comme principal défaut de sortir dans une période où les gros acteurs du monde mobile ont décidé d’en découdre comme jamais sur les marchés de la montre et du bracelet connectés, avec souvent des appareils dotés de bien plus de fonctions que la BiiWatch.
Orienté avant tout vers le sport ?
Le concept de base de la BiiWatch , bien que simple, appartient à la catégorie des idées dont l’utilité paraît immédiatement évidente. Le smartphone (aujourd’hui l’iPhone) se connecte avec le bracelet en Bluetooth, sans aucune difficulté, une synchronisation qui va permettre au porteur de la BiiWatch de lancer à distance sur le smartphone l’enregistrement vidéo ou la prise d’un cliché. Bien entendu, l’opération suppose que le smartphone est fixé à un pied ou posé de manière stable sur un support, de façon à pouvoir « englober » la scène qu’il aura à photographier/filmer. Idéal pour certains types de sports, pratique pour des photos de groupe (plus besoin de retardateur), la BiiWatch fait avant tout une chose et une seule, mais elle le fait bien.
A utiliser, l’appareil est plus simple que de savoir faire du trampoline; la preuve.
L’app BiiWatch (App Store – gratuit – iPhone, version Android prévue), reste dans la droite ligne de la conception d’ensemble; il suffit de sélectionner le Bluetooth dans les paramètres pour que l’appareil soit reconnu automatiquement, d’aller dans l’app, sélectionner le mode caméra ou photo…et c’est parti; un simple clic sur le gros bouton rouge lance l’enregistrement, un autre clic l’arrête. C’est aussi simple que ça. La BiiWatch fonctionne donc à merveille, mais les écueils sur son chemin ne relèvent pas de la pertinence de ce qu’elle sait faire ou de son prix (70 euros annoncés, peut-être un peu cher), mais comme nous le disions, de l’environnement concurrentiel.
Mieux qu’un retardateur
Outre le fait que l’appareil n’est pour l’instant qu’un prototype, il devra affronter lors d’un hypothétique lancement l’armada des Samsung Gear, LG G Watch, ainsi que les bracelets fitness qui certes ne proposent pas (encore) ce que fait la BiiWatch, mais qui ont pour eux une bien plus grande polyvalence (sans parler du fait qu’ils sont déjà installés sur le marché).
Il va vraiment falloir réduire la taille
Tout n’est pas perdu cependant pour la BiiWatch, qui pourrait jouer la carte du gadget connecté hyper spécialisé, sans doute orienté avant tout vers le sport ou les shows de rue, là où l’on privilégie déjà les technologies « mono-tâches »; le GoPro doit sans doute son succès à cette spécialisation efficace, encore faut-il proposer un produit impeccable à la sortie…
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