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Actuellement réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres, Julian Assange reste plus que jamais sous la pression des autorités américaines suite à l’énorme leak de documents de la candidate démocrate Hillary Clinton (qui a sans doute joué un grand rôle dans l’élection de Donald Trump). Après s’être réjoui des déboires de son opposant politique, l’irascible patron de la Maison Blanche aurait changé son fusil d’épaule – peut-être pour montrer patte blanche après les allégations concernant les relations de certains de ses colistiers avec des espions russes – et s’apprêterait à lancer un mandat d’arrêt international à l’encontre du fondateur de Wikileaks.
Le ministre de la justice Jeff Sessions a ainsi déclaré que l’arrestation d’Assange restait une priorité, confirmant l’accélération des procédures à l’encontre de l’ancien hacker. Il faut dire que le dernier leak concernant les méthodes d’espionnage de la CIA aurait eu l’effet d’un tremblement de terre à Langlet, si bien que l’administration Trump considérerait désormais qu’une ligne rouge a été franchie. Il faut dire que la propension de Wikileaks a sortir de nombreuses infos sur les arrières cuisines de l’espionnage américain tout en ignorant largement les agissements du FSB russe fait dire à nombre d’observateurs que Wikileaks est devenu de fait une entité non pas à la solde mais tout au moins largement sous influence russe, une situation bien sûr intenable pour les services de sécurité US. Dans l’immédiat, l’administration américaine semble surtout pressée de retrouver la « gorge profonde » qui a livré à Wikileaks l’énorme masse de documents de la CIA classifiés Top Secret. « C’est une affaire qui dépasse tout ce que je connais » a conclu Jeff Session devant la presse, un aveu qui en dit long sur l’état d’excitation des officines de sécurité. Le Ministre de la justice américaine n’hésite pas d’ailleurs à menacer de prison tous ceux qui ont participé à cette fuite massive.
Les bisbilles entre Wikileaks et les Etats-Unis ont commencé réellement après l’affaire Manning, l’ancien officier de l’armée américaine étant accusée aujourd’hui d’avoir agi sur ordre direct de Wikileaks. Le nouveau patron de la CIA, Mike Pomeo, estime même que Wikileaks est « un service de renseignement non étatique hostile, souvent soutenu par des acteurs étatiques comme la Russie« . Et pour Pomeo, la liberté d’expression garantie par le premier amendement de la constitution américaine ne doit plus être un bouclier pour les faits qui tombent sous le coup de l’Espionage-Act. La déclaration d’amour de Donal Trump à Wikileaks, sur fond de « scandale Clinton », semble déjà très loin.
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